Englué depuis novembre dans des conflits sociaux, avec des salariés qui se plaignent du système de primes (plus de la moitié de leur salaire), jugées inatteignables en raison de critères de volume de ventes à l’heure et d’absentéisme trop sévères, Indexia Group (2 400 salariés ; 1,26 Md€ de CA prévisionnel en 2022) vient de se fendre d’un communiqué dans lequel il assure, sur les douze derniers mois, avoir versé à ses salariés ayant travaillé à temps plein, "un salaire mensuel minimum de 1 600 euros nets". Le leader européen de l’assurance affinitaire pour la téléphonie mobile et le multimédia rappelle par ailleurs avoir fait le choix lors du confinement de "maintenir 100 % du montant des salaires, malgré l’activité partielle et il avait aussi répondu à l’appel du gouvernement et versé à ses salariés la prime exceptionnelle de solidarité 'Macron' deux années consécutives, en 2019 et en 2020". Un communiqué aux allures de justification qui intervient alors que l’image du groupe est déjà sérieusement écornée par deux enquêtes de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et un procès à venir pour "pratiques commerciales trompeuses".
