Réaffirmant son ambition de "désmicardiser" les salaires, Gabriel Attal a indiqué sur BFMTV travailler à un "système" permettant de diminuer les coûts d’augmentation des salaires proches du smic, pour les patrons et les salariés. Selon le Premier ministre, cette révision sera prête dans "les prochains mois". Il a affirmé que "l’essentiel est la progression salariale" et la garantie d’un "modèle qui permet à chacun de voir son salaire progresser, en fonction de ses efforts, de son ancienneté et de ce qu’il apporte à l’entreprise". Interrogée sur cette annonce à l’antenne de France info, Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, estime que "désmicardiser c’est arrêter les politiques sociales low cost des entreprises, biberonnées aux aides publiques, aux exonérations de cotisations qui n’ont pas de politiques salariales dignes de ce nom, qui reconnaissent les compétences et permettent une évolution de la carrière". Au 1er janvier 2023, 17,3 % des salariés du secteur privé étaient rémunérés au smic, en hausse de 6,5 % par rapport à 2014.
