Présent en France depuis 1997, le groupe canadien Vermilion Energy a installé son siège français à Parentis-en-Born dans les Landes. Il y exploite une soixantaine de puits répartis sur 28 plateformes lacustres, pour 2000 barils par jour, « une activité assez unique au monde, sur un lac d'eau douce », précise Jean-Pascal Simard, directeur des relations publiques du pétrolier
Dans le Sud-Ouest, l'industriel exploite par ailleurs des concessions dans le Bassin aquitain et dans le Béarn ( Vic-Bilh) soit 40 % de sa production française de 1700 tonnes par jour, le reste provenant du Bassin parisien. Ses 400 puits en font le premier opérateur national, de quoi monter au créneau contre la loi portée par Nicolas Hulot qui prévoit la fin de la production d'hydrocarbures d'ici à 2040.
Aux côtés des représentants de l'Union Françaises des Industries Pétrolières (UFIP), Vermilion Energy ( 200 salariés en France dont une centaine en Nouvelle-Aquitaine) rappelle que, « si l'on ne peut plus obtenir de nouveaux permis d'exploration, notre activité va naturellement baisser de 10 % par an ». Et Jean-Pascal Simard d'avancer que Vermilion localement consacre 20 millions d'euros à ses investissements annuels et reverse 5 millions d'euros de redevances minières aux collectivités.