" On voit qu’il y a une tendance à vouloir boycotter les plateformes américaines. La plupart des gens veulent consommer chez leurs commerçants. Pour acheter une paire de chaussures, une veste, un accessoire de cuisine, c’est préférable de les retrouver sur une plateforme unique plutôt que sur autant de sites e-commerce qu’il y en a dans la vraie vie", explique Eric Alessandri, fondateur et PDG de l'éditeur de marketplaces lyonnais Wizaplace, ancien audioprothésiste, à la tête de son entreprise depuis cinq ans. "En Aquitaine cela existe avec des producteurs dans l’alimentaire, s’y ajoutent récemment des commerces locaux et cela fait un carton". Selon Eric Alessandri, le lancement d'une marketplace prend quelques jours. "On a lancé au premier confinement un site permettant aux restaurateurs de déstocker tout ce qui allait périmer dans les frigos en 48 heures". Le dirigeant a répondu à l’appel d’offres de la Région Auvergne Rhône-Alpes pour créer une sorte d’Amazon régional.
Le PDG et fondateur de l’éditeur de plateformes d’e-commerce lyonnais Wizaplace estime que vouloir créer des plateformes pour permettre aux commerces fermés de continuer à vendre est "très pertinent".
