En un peu plus de dix ans, le parc de loisirs angevin Terra Botanica, dédié au végétal et à la biodiversité, a su trouver sa place parmi les sites touristiques majeurs de l’Anjou. Avec plus de 300 000 visiteurs en 2021, malgré une ouverture retardée à la mi-mai plutôt que début avril en raison de la crise sanitaire, il a attiré des touristes de la région mais également de la France entière. L’engouement pour la nature et les préoccupations environnementales y sont sans doute pour beaucoup dans l’attrait du site. "Aujourd’hui, Terra Botanica a encore plus de sens qu’à sa création, affirme Pierre Watrelot, directeur du parc. La thématique est très porteuse. Il y a 20 ans, lorsque la filière du végétal s’est penchée sur la création du parc, cela pouvait paraître comme une histoire un peu folle. Il a désormais tout son sens et un vrai rôle à jouer sur le sujet de la biodiversité."
Avec d’autres sites comme le château d’Angers, l’abbaye de Fontevraud ou encore le Bioparc de Doué-la-Fontaine, le parc angevin s’affirme aujourd’hui comme l’un des fers de lance de la filière touristique dans le Maine-et-Loire et veut contribuer à ce que l’Anjou devienne une réelle destination de visite.
La saison prochaine de Terra Botanica débutera le 26 mars 2022, et le site entend bien attirer, au-delà des touristes français, une clientèle étrangère qui s’est faite plus rare ces deux dernières années en raison de la crise sanitaire. Plusieurs nouveautés sont d'ores et déjà au programme, entre autres des déambulations nocturnes qui seront mises en place à partir du mois de juillet.
Retrouvez l’interview de Pierre Watrelot, directeur de Terra Botanica, dans l’émission Le Journal des Entreprises, sur RCF: