Dans le Maine-et-Loire, l’Iresa (Inter réseau de l’économie sociale et solidaire en Anjou) réunit des coopératives, des mutuelles, des associations ou des fondations. Ces structures travaillent dans le secteur du social, de la culture, de l’assurance, de la banque mais aussi de l’industrie, comme l’entreprise Bouyer Leroux, de la Séguinière, l’une des plus importantes Scop industrielles de France. Elles ont en commun d’avoir un fonctionnement interne fondé sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. Dans l’agglomération angevine, 18 % des emplois du secteur privé sont ainsi du ressort de l’ESS.
Pour Patrice Moysan, ancien dirigeant de la Scop Sadel, à Brissac-Quincé, et vice-président de l’Iresa, le mouvement de l’économie sociale et solidaire ne peut que s’amplifier. La crise sanitaire a fait naître des envies plus importantes de consommer plus local et plus responsable. D’autre part, sans entrer dans le cadre strict de l’ESS, de plus en plus d’entreprises s’engagent dans des démarches RSE, inscrivent de nouvelles raisons d’être dans leurs statuts ou deviennent sociétés à mission : "le meilleur chef d’entreprise, assure Patrice Moysan, tout seul dans son usine, son dépôt ou son laboratoire, ne fera rien s’il n’est pas entouré de gens compétents. Associer d’une façon ou d’une autre les salariés dans les décisions et dans le partage des richesses, c’est une direction vers laquelle on est en train d’aller."
Retrouvez l’interview de Patrice Moysan, vice-président de l’Iresa, l’inter réseau de l’Économie sociale et solidaire en Anjou, dans l’émission Le Journal des Entreprises, sur RCF: