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Soprema mise sur le fret ferroviaire entre Strasbourg et Rouen
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Soprema mise sur le fret ferroviaire entre Strasbourg et Rouen

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Le groupe Soprema, qui intervient dans le domaine de la protection, l’efficience énergétique et la gestion du bâtiment, réactive une ancienne ligne de train entre les Ports de Strasbourg et la gare de Rouen. Pour baisser son empreinte carbone et répondre à la demande en Île-de-France et dans l’ouest du pays.

Soprema va pouvoir livrer la région parisienne et l’ouest de la France en train — Photo : DR

Soprema réactive une ancienne ligne de train entre les Ports de Strasbourg et la gare de Rouen pour privilégier le fret ferroviaire sur l’axe est ouest du pays et répondre ainsi à l’évolution de la demande notamment en Île-de-France. Cela dans le but de permettre au leader mondial en matière de produits d’étanchéité et d’isolation thermique des bâtiments d’assurer le transport de matières premières et de produits finis entre son usine de Strasbourg et ses dépôts en région parisienne et dans l’ouest de la France.

200 à 400 camions en moins sur la route

Ce report modal de la route vers le rail lui permettra également de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de plus de 50 % en évitant la circulation de 200 à 400 camions par an sur cet axe.

L’acheminement final, depuis la gare de Rouen vers les dépôts de la région parisienne et de l’Ouest, restera "pour le moment effectué en camion traditionnel", précise le groupe familial alsacien dans un communiqué.

Un investissement de 150 000 euros

Cette initiative, réalisée avec Fret SNCF, la société de conseil ACPMC et l’appui des Ports de Strasbourg, permettra néanmoins d’assurer des livraisons en trois jours depuis l’usine de Strasbourg.

La réactivation de cette ligne, qui était en sommeil depuis une trentaine d’années, a nécessité un investissement de 150 000 euros de la part de Soprema pour un objectif de 5 000 à 10 000 tonnes de report modal par an sur le rail.

D’autres liaisons ferroviaires en projet

Soprema ambitionne de développer d’autres liaisons de trains pour relier ses usines de production et ses différents sites de distribution. Ce sera le cas pour sa future usine de super-isolants en mousse de polyuréthane qui verra le jour en 2026 à Sausheim (Haut-Rhin), à proximité du site mulhousien de Stellantis et d’un réseau ferré. D’ici là, le groupe dirigé par Pierre-Étienne Bindschedler, qui a réalisé 4,82 milliards d’euros de chiffre d’affaires consolidé en 2022, émet l’espoir d’être rejoint par d’autres industriels pour renforcer l’utilisation du fret ferroviaire à l’échelle régionale comme nationale.

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