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Repulp transforme les déchets d'agrume en tasses à café
Marseille # Agroalimentaire

Repulp transforme les déchets d'agrume en tasses à café

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La société marseillaise Repulp a choisi de créer des objets du quotidien à partir de déchets d'agrumes récupérés auprès de l'industrie agroalimentaire. Depuis octobre, la jeune société commercialise ainsi des tasses à café.

tasse d'agrumes repulp — Photo : VictoriaLievre

En 2020, à l’issue de ses études à l’École de design de Marseille, Victoria Lièvre s’associe avec Luc Fischer, diplômé de Kedge Business School pour créer la société Repulp à partir d’une idée simple : fabriquer des objets en réutilisant les déchets issus de l’extraction des jus de fruits de l’industrie agroalimentaire. "Les déchets d’agrume sont très importants en volume. Environ 50 % du fruit part à la poubelle. De plus, le PH élevé de ce type de déchet les rend inutilisables pour le compost ou l’alimentation animale. J’ai alors songé à imaginer un nouveau matériau qui serait issu de ces déchets ".

Une fabrication sous-traitée chez un plasturgiste à Aubagne

Après deux années de recherche et développement, soutenues par une levée de fonds en crowdfunding auprès de KissKissBankBank (12 000 euros), puis par l’obtention de la bourse French Tech Tremplin (30 000 euros), et le concours Jeune créateur de la Fondation Mousquetaires (10 000 euros), les deux associés ont finalement sorti leurs toutes premières tasses à café, en octobre 2021, commercialisées pour l’instant uniquement sur leur site internet. "Nous récupérons les agrumes principalement auprès du fabricant de jus frais Kookabarra, basé à Cavaillon, et du glacier Terre Adélice, installé à Saint-Sauveur-de-Montagut dans l’Ardèche", commente la dirigeante. La production des granulés à partir des déchets se fait dans un atelier à Marseille et la fabrication des tasses est ensuite sous-traitée chez un plasturgiste, à Aubagne. L’entreprise, qui compte trois collaborateurs, ambitionne maintenant d’élargir sa distribution à des boutiques de décoration, aux magasins bio… "Nous sommes sur un marché b to c, mais nous enregistrons également une demande en b to b, pour proposer des objets de communication ou des cadeaux d’entreprise. In fine, l’idée est d’ensuite développer d’autres produits et, pourquoi pas, du mobilier", précise Victoria Lièvre.

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