Les créateurs
Bruno Poyet, spécialiste en sciences de l’informatique, et Julie Guény, coach en psychologie positive et spécialiste du marketing, ont lancé à Lyon le site Reliez-vous en avril 2020, en plein confinement. L’activité de cette association loi 1901, qui passera prochainement en SAS ou en SARL, a bondi d’un album commandé par jour à son lancement à trois commandes quotidiennes aujourd’hui.
Le concept
Mieux qu’un livre de souvenir photos, Reliez-vous rassemble les témoignages adressés à ceux que l’on aime à l’occasion d’un anniversaire, mariage, deuil ou événement fort de la vie. Ce concept favorise l’émergence de jolies phrases adossées à quelques photos. Sur le site Reliez-vous, le client qui coordonne l’ouvrage invite par différents canaux (WhatsApp, Messenger, SMS, e-mail, Skype…) tous les participants qu’il souhaite. Ceux-ci peuvent écrire, ajouter une photo, corriger ou supprimer un texte, recevoir un PDF de l’album…
Le site est conçu de telle façon les contributeurs en manque d’inspiration sont aidés par des questions qui déclenchent des "envies de dire". Lorsque l’organisateur estime que le livre est prêt, il valide. L’impression s’opère à Lille, chez Flexilivre. Son coût : 65 euros pour 44 pages. À ce stade, les créateurs ne se versent pas encore de salaire, 40 % du prix du livre est reversé à l’imprimerie, et les dirigeants dépensent environ 12 000 euros par an en référencement sur Google.
Les perspectives
"Nous voulons devenir le générique du livre d’or en ligne", assure la cofondatrice. Depuis son lancement il y a 18 mois, 35 000 personnes, du monde entier (pays francophones), ont déjà utilisé Reliez-vous !. L’association a réalisé un chiffre d’affaires de 70 000 euros en 2021. Les dirigeants tablent sur des perspectives trois fois plus importantes en 2022. Ils souhaitent trouver des partenaires sur les segments du mariage, du cadeau ou de la retraite, à l’image du référencement sur WonderBox. "Nous aimerions également rencontrer des influenceurs, des ambassadeurs ou des mécènes". Après 18 mois, ils entendent gagner en visibilité et envisagent d’attaquer le marché international, avec des pays francophones. Et pourquoi pas lever des fonds pour accélérer leur déploiement.