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Michelin Vannes ambitionne d'utiliser 30 % d'acier recyclé d'ici trois ans
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Michelin Vannes ambitionne d'utiliser 30 % d'acier recyclé d'ici trois ans

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Le site de Michelin Vannes a décidé d'axer son développement autour de la RSE. Toutes les composantes de l'entreprise sont concernées par ces engagements durables qui demeurent conditionnés aux performances industrielles et économiques.

Gildas Quemener, responsable de Wisamo, Claudia Netodea, directrice de Michelin Vannes et Fabien Claquin, DRH, ont célébré les 60 ans de l'usine morbihannaise. — Photo : Ségolène Mahias

À l’heure où l’usine fête ses 60 ans, Michelin Vannes entend tracer une voie durable. Spécialisé dans la fabrication de renforts métalliques pour les pneumatiques poids lourds, le site s’inscrit dans une démarche de fond à l’image du groupe. "Michelin fabrique déjà des pneus verts depuis plus de quinze ans à partir de pneus recyclés transformés en poudres qui sont réinjectés dans le process. À Vannes, nous en faisons de même dans une démarche qui est un équilibre entre les personnes, la performance industrielle et la planète", expose Claudia Netodea, directrice de Michelin Vannes.

Depuis huit ans, l’usine est parvenue à baisser sa consommation d’énergie de 25 % et de 35 % en eau. Michelin a été l’une des chevilles ouvrières de la station hydrogène du Prat ; cette énergie est utilisée dans le process de production du site.

Dans le groupe Michelin, l’usine de Vannes fait partie des pionniers en matière d’acier recyclé. "L’ambition est d’utiliser 30 % d’acier recyclé dans nos produits d’ici trois ans et de viser les 60 % en 2030." Actuellement, des tests de propriété mécanique sont menés sur ce type d’aciers qui suppléeraient l’acier pur, utilisé actuellement, dans les proportions visées. "Dans ce type de projet, il convient de travailler aussi avec nos fournisseurs d’acier sur la matière de base mais aussi de chercher le bon équilibre financier."

Investissements durables

L’entreprise, qui emploie 350 salariés, indique poursuivre ses investissements en matière de ressources durables. "Nous allons continuer d’investir pour baisser nos consommations d’eau et avons comme objectif d’être un site zéro CO²." Côté industriel, trois nouveaux produits "faisant appel à de nouvelles technologies" sont en test. Nous travaillons sur le chiffrage de ces investissements." Des réflexions sont aussi avancées sur la réinternalisation de produits achetés à l’extérieur : "cela ne peut se faire que si cela crée de la valeur ajoutée pour le groupe", précise Claudia Netodea.

Autre volet exploré : la transmission des compétences. "Il s’agit de transmettre les savoirs. Ce sont des enjeux importants", souligne Fabien Claquin, DRH du site.

La transmission et les synergies sont aussi d’actualité avec l’installation de Wisamo, une start-up du groupe Michelin, qui a pris place sur le site, avec ses prototypes de voile gonflable pour des cargos, pétroliers ou autres bateaux de plaisance. "Nous regardons quelles peuvent être nos synergies possibles."

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