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Les Villages Clubs du Soleil poursuivent leur stratégie d’investissement
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Les Villages Clubs du Soleil poursuivent leur stratégie d’investissement

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Près d’un an après le rachat du savoyard Vacancéole (62 millions d’euros de CA en 2022), le groupe marseillais Villages Clubs du Soleil (74 millions d’euros de chiffre d’affaires) poursuit sa politique d’investissement et renforce sa stratégie RSE à l’horizon 2030.

Le réchauffement climatique devrait toucher les stations de skis de moyenne montagne — Photo : DR

Cette année, Villages Clubs du Soleil poursuit sa politique de rénovation dans ses établissements en investissant près de 10 millions d'euros, répartis entre les sites de Villages Clubs du Soleil et de Vacancéole. En effet, en juillet 2023 le groupe marseillais Villages Clubs du Soleil, propriétaire et gestionnaire de 17 villages de vacances à la montagne, à la mer et en ville, a fait l’acquisition du savoyard Vacancéole, gestionnaire et exploitant de 105 établissements de tourisme à travers le pays. "L’objectif de ce rachat a été de diversifier notre offre et nos destinations et ainsi toucher une autre clientèle que celle qui se rend dans nos Villages clubs ", confie en préambule Jérôme Pasquet, président de l’entreprise. Avant de poursuivre : " nous avons ainsi conservé les deux marques qui sont bien identifiées par la clientèle". Fort de ce nouveau périmètre représentant près de 1 000 salariés en équivalent temps plein, le groupe envisage d’atteindre près de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon 2030.

Des investissements en rénovation

En 2024, les investissements se poursuivent à hauteur de 10 millions d'euros : 7 millions pour Villages Clubs et 3 millions pour Vacancéole, qui va en outre intégrer deux nouvelles résidences, dans le Finistère et en Auvergne. Deux sites qui devraient apporter 1,3 million d'euros de chiffre d'affaires au groupe. " Nous avons aussi des projets de nouveaux établissements, en Savoie, en Haute-Savoie que nous mènerons sans doute après 2027. D'ici là, nous devons finir d'intégrer Vacancéole", commente le président du groupe. L'an dernier, la société, qui a accueilli au total plus de 600 000 vacanciers, avait déjà investi 13 millions d’euros dans l’entretien des bâtiments existants et dans l’amélioration du confort client, répartis entre 10 millions d’euros dans les établissements de Villages Clubs du Soleil et 3 millions d’euros dans les résidences de tourisme du parc de Vacancéole.

Face au réchauffement climatique

Avec près de 60 % de l’activité générée par les destinations d’hivers, le groupe Villages Clubs du Soleil s'inquiète désormais des effets du réchauffement climatiques. En effet, si la saison d’hivers 2023/2024 a enregistré une croissance de 8,6 % par rapport à l’hiver précédent, celle-ci est surtout portée par des destinations de haute montagne : Les Ménuires ou les Deux Alpes pour Villages Clubs du Soleil et Valloire, les Deux Alpes, Auris et Tignes pour Vacancéole. Jérôme Pasquet, qui avec Armelle Cizeron, directrice production et développement durable du groupe, a participé pendant dix mois aux sessions de formation de la Convention des entreprises pour le climat Provence, souligne ainsi que pour assurer sa pérennité, l’entreprise doit inventer un nouveau modèle pour atténuer et s’adapter aux changements climatiques. "En se concentrant principalement sur la haute montagne, le marché des vacances d’hivers au ski va continuer à monter en gamme, ce qui risque de nous couper d'une partie de notre clientèle. Notre acquisition de Vacancéole nous permet ainsi de toucher des personnes disposant de budgets moins importants. Par ailleurs, nous devons globalement réduire notre dépendance au modèle Tout ski. C’est un sujet qu’il faut travailler avec les territoires, les communes concernés afin de trouver une offre d’activités différentes, tout en évitant la surfréquentation des sites ".

13 millions d'euros nécessaires à la décarbonation

D’ici à 2030, le groupe va poursuivre ses investissements dans le domaine de la RSE. Sobriété énergétique, décarbonation, notamment du transport des clients vers les établissements, préservation de la biodiversité et sensibilisation des clients et des salariés aux éco gestes sont ainsi au programme. " Nous avons estimé à 13 millions d’euros l’investissement nécessaire à la décarbonation de l’entreprise d’ici à 2030. Nous allons devoir trouver comment financer ces investissements. Nous allons bien évidemment essayer d’utiliser tous les dispositifs incitatifs existants ", conclut Jérôme Pasquet.


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