Le groupe PGS (700 salariés, 252 M€ de chiffre d'affaires), spécialiste de la palette industrielle en bois, a finalisé l’acquisition de la Caisserie Maton, basé à Ghlin, en Belgique (Wallonie). Entreprise familiale fondée en 1959, la Caisserie Maton produit 1,5 million de palettes neuves en bois, standards et sur mesure, et réalise un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros (14 salariés). "Partenaires depuis 2015, les deux entreprises ont connu ensemble une forte croissance et le fait que le groupe PGS devienne maintenant l’actionnaire majoritaire de la Caisserie Maton est une suite logique à ce partenariat", souligne Jean-Louis Louvel, président fondateur du groupe PGS.
Une présence renforcée en Belgique
Le groupe PGS, basé à Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen, poursuit ainsi son nouveau cycle de croissance entamé en mars 2021 avec les rachats successifs des scieries Demey en Belgique et de l’allemand Ullu Paletten. "Compte tenu de la situation géographique de la Caisserie Maton, cette acquisition s’inscrit parfaitement dans la stratégie du groupe visant à poursuivre son expansion en Europe et renforcer son maillage", explique Luc Grauwet, vice-président du groupe PGS.
Le spécialiste rouennais de la palette en bois, neuve et reconditionnée, dispose à présent de cinq implantations en Belgique, avec deux sites de production en Flandres d’une capacité annuelle globale annuelle de 10 millions de palettes (PGS Rodanar à Gistele et PGS De Backer à Poperinge), la Caisserie Maton en Wallonie et deux scieries du groupe Demey à Ypres et Boezinge.
Nouvelle phase d’expansion pour PGS
Cette nouvelle phase d’expansion du groupe PGS (la dernière opération de croissance externe remonte à 2018 avec la reprise de l’entreprise belge Rodanar) intervient au moment où le secteur du bois d’emballage connaît une consolidation de son marché face à une forte demande de bois de construction, notamment par la Chine et les États-Unis, et avec la disparition de nombreuses petites scieries (plus de la moitié au cours des trente dernières années).
"Notre stratégie est de combiner scierie et fabrication de palettes, et pour cela il faut assurer l’approvisionnement en sciage. La reprise de Demey, Ullu Paletten et Caisserie Maton sont des sécurités supplémentaires", précise Jean-Louis Louvel. Pour l’entrepreneur rouennais, l’objectif est de renforcer la position de PGS en tant que leader européen de la palette industrielle. "Nous avons été prudents en 2020 en raison de la crise du Covid-19, mais cette période a aussi montré la résilience de notre activité. Les prochaines années vont accélérer encore notre croissance, maintenant que nous sommes implantés dans de nombreux pays. Nous sommes les seuls à être implantés en propre", plaide-t-il.
Et de souligner un atout pour mener ces développements : de bons ratios d’endettement qui permettent au groupe normand d’emprunter facilement.
