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Le parc d'activités du plateau de Signes affiche ses ambitions européennes
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Le parc d'activités du plateau de Signes affiche ses ambitions européennes

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Devenu un fleuron de l’économie varoise, le parc d’activités du plateau de Signes vient de fêter ses 30 ans et se prépare à devenir un parc d’envergure européenne.

Jacques Bianchi, président de la CCI du Var (à la tribune), entouré de chefs d'entreprises et institutionnels à l'occasion des 30 ans du parc d'activités du plateau de Signes. — Photo : DR

En 1987, Oreca est la première entreprise à poser ses valises au sein du futur Parc d’activités du plateau de Signes, à l'Ouest du Var. « À l’époque, il n’y avait encore que des chemins de terre », se souvient Hugues de Chaunac, le dirigeant d’Oreca. Depuis, le parc, créé à l’initiative d’un plan de relance et de réindustrialisation de la région Paca suite à la fermeture des chantiers navals de la Seyne-sur-Mer, a séduit de grandes entreprises, parmi lesquelles Coca-Cola Midi, Ipsen Pharma Biotech ou American Vintage. Au total, 179 entreprises occupent 160 hectares et représentent 2 000 emplois. Toutes se sont développées et épanouies, toutes ont créé des emplois et respecté leurs engagements, notamment en matière de respect de l’environnement. Et elles continuent pour certaines d’y investir à l’image d’Ipsen Pharma Biotech qui est en train de s’étendre, ou d’Oreca qui y construira prochainement son usine.

Plus grand parc de Provence Méditerranée

Âgée de trente ans, « la zone de Signes n’en est pourtant qu’à son adolescence », remarque Hervé Moine, directeur des grands projets à la CCI du Var, gestionnaire du parc d’activités. « Nous avons développé un parc respectueux de l’environnement et apprécié des entreprises et nous avons aujourd’hui la capacité de bâtir la zone de demain, dotée d’un cœur économique de 1 000 hectares (dont 300 hectares déjà occupés par le circuit Paul-Ricard), entouré d’une couronne naturelle. »

Avec un potentiel de 100 hectares supplémentaires vers le nord et 300 hectares supplémentaires vers le sud, la CCI du Var ambitionne de porter le nombre d’entreprises présentes sur le parc à 600 pour 7 000 emplois. Dopée par l’énergie positive du Grand Prix de France de Formule 1, située au cœur du triangle d’or Toulon-Aix-Marseille, à la frontière des Bouches-du-Rhône et du Var, desservie par l’aéroport international du Castellet, « cette zone d’activité a la capacité de devenir un technopôle d’envergure régionale voire européenne », souligne Hervé Moine.

Quid de la desserte ?

Si plusieurs arrêtés interdisant la circulation des poids lourds ont été pris ou sont envisagés par les communes autour du parc, la desserte n’est pas un frein selon Hervé Moine. « Il ne faut pas tomber dans le catastrophisme. Avec 2 000 emplois sur zone, la desserte fonctionne… Il faut l’optimiser. » Pour cela deux pistes sont évoquées : la première prévoit un arrêt sur zone, à l’horizon 2035, de la Ligne nouvelle Provence Côte d’Azur de Réseau ferré de France ; la seconde, une connexion 2x2 voies entre l’autoroute A50 et le parc.

Dans l’attente de décisions sur ce sujet, 85 hectares ont d’ores et déjà été aménagés et ont fait l’objet d’un appel à manifestation d’intérêt afin « d’attirer l’attention des acteurs économiques régionaux et nationaux. » Selon Hervé Moine, il a suscité l’intérêt d’une dizaine de grands groupes locaux et nationaux. Rendez-vous début décembre au Salon de l’immobilier d’entreprise à Paris pour connaître les heureux élus.

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