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Le groupe nantais Réalités dévoile son projet immobilier Kertrucks à Orvault
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Le groupe nantais Réalités dévoile son projet immobilier Kertrucks à Orvault

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PDG du groupe immobilier nantais Réalités et président des Neptunes de Nantes (clubs de volley et de handball féminins), Yoann Chouin-Joubert a présenté le projet immobilier Kertrucks. Outre un stade, le programme situé route de Vannes, à Orvault, prévoit la construction de logements, d'un restaurant, d'un hôtel, de commerces... pour un budget estimé à 160 millions d'euros.

Yoann Choin-Joubert, PDG du groupe Réalités et président des Neptunes de Nantes — Photo : David Pouilloux

Le groupe nantais de développement territorial Réalités (1 100 salariés, 364 M€ de CA en 2022) persiste et signe. Malgré l’abandon en 2018 du projet Yellow Park à La Beaujoire qui lui a coûté 5 millions d’euros, malgré la mauvaise passe du secteur immobilier qui l’a conduit à renoncer à 100 millions d’euros d’opérations, Yoann Choin-Joubert, PDG de Réalités et président des Neptunes de Nantes, les clubs de volley et de handball féminins nantais, maintient sa feuille de route autour du projet Kertrucks. Ce projet urbain, dont le budget total est estimé à 160 millions d’euros, poursuit deux objectifs. Le premier vise à doter les Neptunes de Nantes, dont le groupe Réalités est l’actionnaire majoritaire depuis 2021, d’un équipement sportif à la hauteur de leurs ambitions. Le second est de dynamiser un quartier nord de Nantes. Le programme doit, en effet, trouver sa place route de Vannes, à Orvault, sur un emplacement occupé par Kertrucks, spécialisé dans le négoce et la maintenance des véhicules utilitaires et poids lourds d’occasion.

12 millions d’euros investis dans un stade

Sur l’enveloppe globale du projet, 12 millions d’euros (6 M€ d’aménagement et 6 M€ de frais de structures) seront investis dans la construction d’un stade, la "Neptune Arena", dont la jauge reste à affiner mais qui devrait avoisiner les 3 000 places. Cet équipement doit jouer un rôle déterminant dans le modèle économique des Neptunes de Nantes. "On ne peut pas proposer un spectacle du XXIe siècle dans un gymnase des années 70 (NDLR : la salle Mangin). Par ailleurs, cet équipement doit permettre à nos clubs de trouver leur rentabilité en élargissant l’assiette de revenus, dans un modèle à la croisée de l’industrie du sport et de l’industrie des spectacles", déclare Yoann Choin-Joubert. Le budget des Neptunes s’élève, en effet, à 7 millions d’euros, financé par 1,5 million de recettes publiques, 1 million de recettes commerciales et une contribution exceptionnelle de 4,5 millions d’euros du groupe Réalités sur l’année 2023-2024. "Le modèle économique qui reste à trouver mais que l’on entrevoit consiste à augmenter l’affluence, le ticket moyen et les recettes complémentaires, notamment, en développant l’offre aux entreprises", détaille le dirigeant.

Logements, hôtel, bureaux

Le futur stade sera intégré au sein d’un projet urbain plus vaste, qui inclura près de 200 logements, une brasserie Midi et Demi, une crèche, des bureaux, un hôtel 3 ou 4 étoiles de 200 à 250 chambres, un espace VIP transformable en lieu de séminaires… Au total, 2 800 m² seront affectés à la Neptune Arena sur un espace de 40 000 m². "Nous voulons faire un stade connecté à la ville. Nous ne nous installons pas dans un quartier bobo comme l’île de Nantes, mais dans un quartier prioritaire de la politique de la ville, avec l’ambition de d’être moteur dans cette zone au nord de Nantes", insiste Yoann Choin-Joubert. En revanche, le dirigeant qui avait prévu de réserver 10 000 m² pour son groupe y renonce, faute de visibilité à l’horizon 2028. Le calendrier prévisionnel table, en effet, sur un démarrage des travaux fin 2025 pour une livraison au deuxième trimestre 2028.

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