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Le groupe Dubreuil entre au capital d'Ocode
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Le groupe Dubreuil entre au capital d'Ocode

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Le groupe vendéen Dubreuil a pris une participation minoritaire au capital de Ocode. Installée à La Roche-sur-Yon et à Nantes, cette société a développé une technologie pour marquer et identifier les objets. Cet investissement doit lui permettre de recruter et de se développer sur de nouveaux marchés.

Vincent Roux est le cofondateur de la société Ocode — Photo : Studio Garnier

La société Ocode, créée en 2016, a ouvert son capital au groupe vendéen Dubreuil (5 150 salariés, 2,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires), qui a pris une participation minoritaire. Le groupe Dubreuil, présent notamment dans la distribution et le transport aérien, souhaite utiliser le passeport numérique créé par Ocode pour répondre aux problématiques de sécurisation des biens physiques rencontrées dans ses métiers. Pour Ocode, il s’agit de se doter de moyens supplémentaires pour déployer sa technologie. "Dans le monde de la levée de fonds, nous avons fait le choix de l’accompagnement d’un entrepreneur par un autre entrepreneur qui pourra nous ouvrir de nouveaux marchés. Après avoir testé notre technologie et son usage sur le vélo, nous souhaitons à présent l’étendre à de nouveaux marchés", détaille Vincent Roux, cofondateur de Ocode.

Certificat digital infalsifiable

Ocode (34 salariés, 3, 1 M€ de CA en 2021) a, en effet, développé un passeport numérique, enregistré dans la blockchain sous forme de NFT, permettant d’identifier et d’assurer le suivi des biens physiques tout au long de leur vie. L’identification de l’objet s’effectue en trois étapes. L’objet est d’abord marqué (gravure, sticker, impression…) sous la forme d’un code en "nuage de points" non reproductible et infalsifiable.

Ce code représentant l’identité de l’objet est digitalisé sous forme de NFT (jeton non fongible) et hébergé sur une blockchain privée. L’application Ocode, en scannant le code, permet ensuite de retracer l’historique de l’objet et d’entrer en contact avec le propriétaire, tout en protégeant les données des utilisateurs. Cette technologie trouve plusieurs usages. Elle permet de retrouver le propriétaire de biens perdus ou volés, de lutter contre le recel de biens sur le marché de la seconde main ou encore de faciliter la revente des biens marqués, via des outils numériques.

En 2021, Ocode a distribué 12 millions de codes et compte parmi ses clients des entreprises comme Décathlon, la SNCF ou le Crédit Agricole.

Nouveaux marchés

L’investissement du groupe Dubreuil doit financer le recrutement à court terme de 28 collaborateurs, "dans la mesure où nous parviendrons à trouver et attirer les profils dont nous avons besoin", tempère le dirigeant. Il doit également permettre à Ocode de se développer sur quatre nouveaux marchés : les bagages, les équipements de sport, le matériel (téléphones, ordinateurs…) et les petits outillages et, enfin, la mobilité au sens large (automobiles, bateaux…). Le déploiement de la solution d’Ocode ne se limitera pas à l’Hexagone. "Nous prévoyons de nous développer dans les pays européens limitrophes. Nous ne ciblons pas un pays en particulier, mais accompagnons à l’international les marques qui ont embarqué notre technologie dans leurs produits dès l’étape de la fabrication", indique Vincent Roux. Ocode, qui vise un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros en 2022, a pour ambition de devenir le leader mondial de la protection des objets.

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