Alors qu’elle prépare le lancement de sa promotion 2024, la Serre à projets annonce une mise à jour de son mode de fonctionnement. Lancé en 2019 à Nancy, l’incubateur et fabrique à projets chapeauté par France Active Lorraine et la SCIC Kèpos a soutenu jusqu’ici 35 projets, tous en lien avec la transition écologique. "Lors de la création du dispositif, le constat était le suivant : il n’y avait pas suffisamment de réponses aux besoins sur le territoire en termes de transition écologique et solidaire", lance Ian Mac Laughlin, chargé de projets chez Kèpos.
De la transition écologique à la transition
Ainsi, face à des demandes sur des sujets de plus en plus larges, la Serre à projets a décidé d’élargir son champ d’action, passant de la transition écologique à la transition. En 2024, les sujets retenus par le comité de pilotage de la Serre à projets concernent le tourisme vert, la lutte écologique contre les nuisibles, l’optimisation des ressources en eau, le reconditionnement des véhicules à assistance électriques et trottinettes, les toilettes de demain et le service des consignes. "Et, comme chaque année, il y a un septième sujet. C’est le volet blanc, qui permet à tout porteur de projets de candidater sur une thématique de son choix, en lien avec la transition écologique", précise Damien Manneville, chargé de mission chez France Active Lorraine.
Dès 2025, "nous proposerons des thèmes plus transversaux", annonce Ian Mac Laughlin. Pour autant, l’accompagnement ne change pas. Chacun des porteurs de projets, qui peuvent être des entreprises, des collectifs de citoyens, des individuels ou encore des associations, aura toujours accès à des sessions de formations, à des ateliers collectifs et à un suivi personnalisé, durant entre 6 à 18 mois en fonction des besoins du projet.
Élargissement du territoire
"L’objectif, c’est d’accompagner un plus grand nombre de porteurs de projets", annonce Ian Mac Laughlin. Pour l’heure, la Serre à projets couvre la Métropole du Grand Nancy et par extension, le sud du département de Meurthe-et-Moselle, incluant Toul, Lunéville et Pont-à-Mousson.
Pour les promotions à venir, l’incubateur et fabrique à projets ambitionne d’étendre son champ d’action sur le nord du département. "Comme le territoire est grand, nous pouvons imaginer transposer le concept à d’autres territoires, en implantant une serre à projets, sur demande des communautés de communes", propose Ian Mac Laughlin. "Ce sont des actions ciblées, que nous avons déjà menées par exemple sur la communauté de communes du bassin de Pompey, au nord de Nancy."
