En Pays de la Loire, les transports comptent un bon millier d’entreprises pour environ 35 000 salariés. En Maine-et-Loire, ce sont 320 entreprises pour 8 000 collaborateurs, dans un secteur qui regroupe des TPE, des PME, des ETI et des groupes, avec des activités très variés selon les clients auxquels ils s’adressent. " C’est un secteur qui recrute beaucoup, indique Jean-Christophe Limousin, délégué régional de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), et qui est confronté à deux phénomènes : une pyramide des âges peu favorable avec environ 800 personnes à remplacer chaque année, et le développement des entreprises. Globalement, ce sont actuellement 1 000 à 1 500 postes qui sont à pourvoir dans la région. "
Le secteur est également en pleine mutation. Les constructeurs ont déjà fait des efforts importants sur la consommation et la pollution des moteurs, les entreprises ont formé et forment toujours leurs collaborateurs à l’écoconduite, et beaucoup d’acteurs sont engagés dans des motorisations alternatives, telles que le biogaz. Ces changements posent également la question du coût des transports, dans un secteur où les marges sont faibles. L’hydrogène est aussi une piste, tout comme l’électrique, mais ce dernier se heurte à des questions de prix des matériels, de temps de recharge ou d’autonomie : "On défend l’idée qu’à chaque type de transport correspond un carburant, ajoute Jean-Christophe Limousin. Pour que la transition réussisse, il faut qu’elle soit fiable, viable et que le modèle économique soit au rendez-vous. C’est pour cela qu’aujourd’hui un mix énergétique nous semble la meilleure des solutions."
Retrouvez Jean-Christophe Limousin, délégué régional de la FNTR, dans l’émission Le Mag Eco, sur RCF Anjou.