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Divalto acquiert Flexio et entend se développer sur le segment du no code
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Divalto acquiert Flexio et entend se développer sur le segment du no code

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Le spécialiste alsacien des logiciels de gestion dans le cloud, Divalto, vient de reprendre une jeune pousse du no code, Flexio. L’acquisition a pour but de lui permettre de se diversifier et d’accompagner la transition digitale des PME dans leurs besoins d’agilité.

Jérôme Virey, président de Divalto — Photo : DR

Le spécialiste alsacien des logiciels de gestion ERP et CRM dans le cloud, Divalto, implanté à Entzheim dans le Bas-Rhin, vient de reprendre Flexio, une jeune pousse du no code fondée à Besançon (Doubs) en 2016 dix ans après ses dernières opérations de croissance externe. "Nous avons toujours été à la recherche de solutions qui viennent complémenter nos offres et qui sont en totale résonance avec notre marché. Flexio va nous permettre d’ouvrir notre offre au no code. La plateforme permet aux directions métiers de créer des applications web et mobile en quelques heures ou quelques jours sans écrire de code et sans passer par des services informatiques et des développeurs. Aujourd’hui, il y a des attentes fortes des PME sur ces solutions agiles sans qu’elles aient à se lancer dans des développements lourds et complexes qu’il faudra tôt ou tard faire évoluer et migrer", estime Jérôme Virey, président de Divalto.

Des clients comme Suez et Vinci

Flexio permet ainsi de créer sans compétences en programmation informatique des formulaires personnalisés, de connecter ses données (logiciels de gestion, IoT…), d’automatiser les tâches les plus chronophages… Elle compte parmi ses clients des filiales de grands groupes telles que Keolis, Transdev, Suez, Vinci… Fondée en 2016 par Julien Brugger, Flexio réalise un peu moins d’1 million d’euros de chiffre d’affaires.

Un revirement stratégique en 2018

En croissance de 19 %, Divalto poursuit sur sa lancée et enregistre de bons résultats 2023, avec un dépassement symbolique des 31 millions d’euros de chiffre d’affaires. Après quelques années de croissance plus calme, cette accélération est aussi la conséquence d’un revirement stratégique. "Comme beaucoup d’éditeurs, nous existons depuis 42 ans, nous travaillions en mode licence sur abonnements. Nous avons lancé en 2018 un chantier de transformation profonde de nos produits et d’évolution vers un modèle de souscription en mode SaaS. Après quelques années d’investissement et de croissance plus modérée, nous réalisons aujourd’hui 85 % de nos nouvelles ventes en mode SaaS", rapporte Jérôme Virey.

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