Dishop n’est pas une nouvelle plateforme de livraison de repas à domicile. Elle n’est pas un énième Uber Eats, Deliveroo ou Just Eat mais elle propose précisément une alternative à toutes ces plateformes.
Aucune commission prise sur les livraisons
La start-up a été fondée à Nice fin 2019 par trois jeunes ingénieurs, Walid Shaita, Nicolas Zantour et Thomas Marty. Elle propose aux restaurateurs de créer en marque blanche leur propre service de livraison et d’en disposer pour garder une totale maîtrise du coût et de la qualité de la livraison en question. "Nous apportons tous les avantages technologiques des grandes plateformes, mais sans la contrainte des 30 % de commission, précise Nicolas Zantour, pdg de l’entreprise. Les restaurateurs disposent également de leur propre base de données clients et peuvent donc mettre en avant leur image de marque, communiquer directement, envoyer par exemple leurs campagnes promotionnelles. Nous cassons ainsi les barrières entre restaurateurs et clients, mais aussi entre restaurateurs et livreurs indépendants qui sont aujourd’hui subordonnés aux plateformes sur lesquelles tout est imposé. Nous ne nous immisçons pas dans cette relation, nous les laissons gérer. À eux de s’accorder sur la tarification, nous ne prenons aucune commission dessus."
600 000 euros visés en levée de fonds
Dishop se rémunère sur chaque abonnement souscrit, autofinançant jusqu’alors son développement. À ce jour, plus de 180 restaurants composent son portefeuille clients, essentiellement implantés en Île-de-France. "Notre système est simple d’utilisation mais beaucoup de restaurateurs ne se font pas eux-mêmes confiance, reprend le dirigeant. Ils croient souvent que ce n’est pas possible et sont vraiment étonnés quand ils se rendent compte qu’il y a bien une alternative fiable et crédible aux grandes plateformes."
L’objectif de la start-up est d’atteindre les 350 établissements d’ici la fin de l’année et 600 à 700 d'ici un an, avec un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros. Pour y parvenir, Dishop, tout jeune lauréat de Réseau Entreprendre Côte d’Azur, doit désormais se faire connaître. Elle a lancé une levée de fonds sur la plateforme de financement participatif Tudigo, et vise les 600 000 euros. Une somme qu’elle espère ensuite pouvoir doubler avec un prêt participatif de Bpifrance afin de recruter 10 à 15 personnes supplémentaires (ils sont aujourd’hui 9 au sein de l’équipe).
