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Capital initiative Alsace-Monde soutient les entrepreneurs à l’étranger
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Capital initiative Alsace-Monde soutient les entrepreneurs à l’étranger

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La galaxie des fonds de rachat temporaire d’actifs Capital initiative s’enrichit d’une nouvelle antenne, Capital initiative Alsace-Monde. La SAS, basée à Colmar, veut soutenir l’activité et les investissements des entrepreneurs de TPE et de PME alsaciens à l’étranger.

Gérard Staedel et Nathalie Hans, respectivement président et directrice administrative de Capital initiative Alsace-Monde — Photo : Capital initiative Alsace-Monde

Ces dernières années, la formule de rachat temporaire d’actifs (RTA) Capital initiative, imaginée par l’expert-comptable alsacien René Hans pour soutenir les entrepreneurs de TPE et de PME, a fait des petits en France. Le RTA consiste en l’achat de mobilier ou d’immobilier à des entrepreneurs, que ceux-ci remboursent en reversant un loyer pour financer une création d’entreprise ou des investissements que les banques ne souhaitent pas accompagner, ou pour sortir d’une mauvaise passe. Capital initiative RTA et ses sept antennes indépendantes comptabilisent 170 opérations financées et gèrent aujourd’hui 42,3 millions d’actifs. Dans cette offre, il manquait une structure spécifiquement tournée vers l’international. Cet automne a été créée la SAS Capital initiative Alsace-Monde, dédiée en particulier au soutien des projets des entrepreneurs alsaciens à l’étranger.

Opérations mobilières pour commencer

"Nous voulons soutenir l’économie alsacienne en Alsace et à travers le monde, accompagner les Alsaciens dans leur développement à l’étranger, mais aussi les encourager à reproduire le système Capital initiative à l’étranger", explique Nathalie Hans, directrice administrative de la SAS, basée à Colmar, et fille de René Hans. Elle dirige l’antenne Alsace-Monde avec Gérard Staedel, ancien directeur de la succursale du Crédit Mutuel – CIC à Francfort et président de l’Union internationale des Alsaciens du monde (UIA).

"Le rachat temporaire d’actifs permet souvent à une entreprise de poursuivre son activité. C’est donc une manière de prendre part au développement de l’économie régionale. C’est aussi un outil de placement de fonds attractif, puisque la société distribue un dividende aux actionnaires qui ont souscrit au capital de la société", résume Gérard Staedel. Dans un premier temps, la SAS se concentrera sur les opérations mobilières, par exemple le financement de machines ou encore de flottes de véhicules. Mais la toute première étape est la collecte de fonds. Pour lancer l’activité, le duo de dirigeants compte notamment sur ABC (Alsace business club). Créé par l’UIA, ce club regroupe les Alsaciens expatriés souhaitant participer au développement de l’Alsace.

Lorraine et Luxembourg aussi

Capital initiative peut s’appuyer sur une solide expérience dans l’Hexagone, mais aussi sur un précédent en Allemagne : "Depuis longtemps, René Hans avait le projet de créer un Capital initiative franco-allemand ou européen. En 2017, Capital initiative RTA a investi dans deux lots immobiliers dans le sud du Bade-Wurtemberg. René Hans voulait ainsi tester le système Capital initiative à l’étranger et montrer qu’il est possible d’investir en Allemagne", relate Nathalie Hans. La rencontre entre ce dernier et Gérard Staedel a permis la concrétisation de ce projet ancien. Par ailleurs, une antenne Capital initiative Grand Est, dont l’équipe est déjà constituée, est en cours de montage. Cette dernière se concentrera sur les relations entre la Lorraine et le Luxembourg.

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