Comment est né le réseau Dracétech ?
Depuis la création du Campus numérique à Lorgues, qui a ouvert ses portes en 2018, à l’initiative d’un entrepreneur, Frédéric Sastrel, les six entreprises présentes sur ce site ont développé des synergies. Nous avons aussi créé des actions avec la cité scolaire voisine (cité Thomas-Edison, NDLR), notamment pour sensibiliser les jeunes aux métiers du numérique, pour montrer aussi qu’entreprendre dans le numérique est possible dans une commune du Haut Var. Notre démarche a intéressé la communauté d’agglomération de Draguignan, qui a souhaité élargir notre réseau à tout le territoire de la Dracénie, car il manquait un écosystème numérique, jugé indispensable au développement du territoire mais aussi des entreprises sur place.
Quelle est la vocation de ce nouveau réseau, officiellement lancé le 11 mars 2022 ?
Dracétech réunit des entreprises du numérique, des collectivités locales, des acteurs de la formation (établissements scolaires et enseignement supérieur) et des associations. Nous avons reçu une quarantaine de marques d’intérêt pour adhérer à notre association. Ensemble, nous voulons créer un écosystème numérique attrayant sur le territoire, donner l’envie à des entreprises de s’installer chez nous, à des jeunes de venir y créer leur entreprise, de venir ou revenir pour travailler dans nos entreprises. Nous voulons marquer le territoire d’une empreinte rurale et technologique, créer les conditions nécessaires à l’émergence d’un écosystème numérique fort et attractif, développer le tissu économique, offrir des perspectives d’avenir et d’emploi à nos jeunes, favoriser l’émergence de start-up.
Quelles seront les premières actions menées par Dracétech ?
La première action permettra de mieux nous connaître puisque nous allons recenser toutes les entreprises du numérique de Dracénie et ainsi mesurer leur poids économique, notamment en termes d’emplois et de chiffres d’affaires. Rien qu’au Campus numérique de Lorgues, il y a six entreprises, qui emploient un total de 180 personnes (certains de ces salariés ne sont pas sur place, NDLR).
Nous voulons aussi agir sur le volet formation pour permettre aux étudiants, désireux de s’orienter dans le numérique, de rester sur le territoire au-delà du bac +2. Nous allons travailler avec les lycées du Muy et de Lorgues et avec l’Université de Toulon pour faire en sorte que nos jeunes puissent se former sur le territoire et ensuite, trouver un emploi dans l’une de nos entreprises.
Enfin, pour accueillir de nouvelles entreprises, en création ou en développement, pour leur donner l’envie de s’installer en Dracénie, nous voulons dupliquer le modèle de campus de Lorgues sur d’autres communes.
