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Le logisticien angevin Greenlog veut accélérer les ouvertures en licence de marque
Maine-et-Loire # Logistique # Implantation

Le logisticien angevin Greenlog veut accélérer les ouvertures en licence de marque

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Après avoir ouvert une première plateforme à Angers, le logisticien Greenlog s’est étendu en licence de marque à Toulouse en 2022. Deux autres centres logistiques verront le jour début 2024 dans le Morbihan et en Seine-et-Marne et Greenlog ambitionne l’ouverture d’une vingtaine de sites dans les 7 ans.

Céline et Julien Urbain ont lancé en 2019 Greenlog, qu’ils développent aujourd’hui en licence de marque — Photo : Greenlog

En 2019, Céline et Julien Urbain lançaient aux Ponts-de-Cé (49) Greenlog, un concept de plateforme logistique écoresponsable pour l’e-commerce. Trois ans plus tard, une première licence de marque ouvrait près de Toulouse. Deux autres se lanceront début 2024 à Évellys (Morbihan) et à Rozay-en-Brie (Seine-et-Marne). L’ambition est d’en compter une vingtaine d’ici 7 ans. "Plus nous serons nombreux, précisent Céline et Julien Urbain, cofondateurs de Greenlog, plus nous aurons un fort pouvoir de négociation avec nos fournisseurs et nous pourrons réaliser des économies d’échelle. D’un point de vue environnemental, avec un bon maillage territorial nous pourrons également être au plus proche des sites de fabrication de nos clients, nous permettant de réduire ainsi à la fois les délais et à la fois les émissions carbone."

Réduire l’empreinte de l’e-commerce

Greenlog, qui dessert l’ensemble du territoire national, souhaite gagner en proximité avec ses clients et continuer de se faire une place aux côtés des grands acteurs de la logistique du commerce en ligne : "Aujourd’hui, expliquent les deux dirigeants, le marché est principalement composé de géants de la logistique, qui ne s’intéressent qu’aux géants de l’e-commerce. Il n’y a que très peu d’offres pour les primo e-commerçants ou les acteurs de taille intermédiaire. Et encore moins pour les 90 % de e-commerçants qui font de la RSE une priorité et qui cherchent une alternative plus responsable pour réduire l’empreinte carbone de leur activité." Pour réduire cette empreinte carbone, Greenlog a mis en place plusieurs marqueurs : aucune matière plastique n’est utilisée, tout est systématiquement recyclé, les colis sont calés avec du carton broyé recyclé sur place, les adhésifs et colles utilisés sont d’origine végétale, les emballages sont de seconde main, aucun papier n’y est ajouté ou encore des partenariats sont signés localement avec des transporteurs qui utilisent des véhicules électriques.

Un million d’euros de chiffre d’affaires

L’entreprise s’est également engagée à travailler dans des locaux d’une surface inférieure à 2 000 mètres carrés, pour conserver de petites équipes et favoriser la relation avec les clients. Greenlog emploie ainsi aux Ponts-de-Cé 7 collaborateurs et atteint le million d’euros de chiffre d’affaires. "Début 2024, ajoute Céline Urbain, nous allons déménager dans de nouveaux locaux à Bouchemaine car ceux que nous exploitons sont saturés. Nous aurons la même surface, soit 1 000 mètres carrés, mais ils seront beaucoup plus adaptés à notre activité." Actuellement, la plateforme angevine gère une clientèle de la moitié nord de la France, celle de Colomiers, en banlieue toulousaine, travaillant principalement pour des e-commerçants de la moitié sud. Avec les deux prochaines ouvertures, Greenlog va peu à peu affiner son maillage. "Mais nous voulons rester un réseau à taille humaine, ajoute Céline Urbain. Pour cela, l’implantation d’une vingtaine de plateformes en France nous paraît raisonnable et suffisante." Un objectif que Greenlog entend atteindre d’ici 2030, dans un secteur toujours en plein essor : en hausse de 13,8 % en 2022, selon la Fevad (Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance), il a représenté l’an passé en France un chiffre d’affaires de 146,9 milliards d’euros.

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