Concepteur et fabricant de Rapid’Béton, le premier distributeur autonome de béton normé en libre-service, 7j/7 et 24h/24, la start-up stéphanoise STNS a été placée, le 7 février dernier, en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Saint-Etienne.
L’entreprise ligérienne (3 M€ de CA en 2023), qui comptait 23 salariés, a été contrainte d’en licencier 10, faute d’avoir réussi à boucler son tour de table initié début 2023.
22 commandes non honorées
Cette levée de fonds, d’un montant escompté de 6 à 10 millions d’euros, devait permettre à STNS d’accélérer le développement, la fabrication et la commercialisation de ses distributeurs. Après Saint-Etienne et Joinville en 2022, la start-up fondée et dirigée par Stéphane Thomas visait l’ouverture de 22 nouveaux distributeurs de béton en libre-service en 2023.
Des ouvertures qui au final n’ont jamais eu lieu. "Nous n’avions pas les fonds nécessaires pour honorer les 22 commandes signées en 2023", explique Stéphane Thomas, qui a dû se résigner à voir s’envoler ses 10 millions d’euros de chiffre d’affaires pourtant signés.
Un partenariat avec l’italien MCT pour rebondir
Pour tenter de rebondir après cette croissance rapide avortée, la start-up stéphanoise a signé un partenariat avec le groupe MCT Italy (Marcantonini Concrete Technology). Spécialisé dans la fabrication de centrales à béton, ce groupe italien (500 salariés dont 150 en Italie ; 20 M€ de CA en 2022) assurera désormais la fabrication et le montage des distributeurs autonomes de béton normé en libre-service, développés par STNS, qui conserve la partie bureau d’études, la marque Rapid’Béton et ses licences d’exploitation ainsi que l’automatisme et la télémaintenance des machines.
