Arch’Office vise la première place sur l’arc méditerranéen
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Arch’Office vise la première place sur l’arc méditerranéen

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Grâce à une acquisition en Occitanie et à une stratégie élaborée, l’entreprise toulonnaise Arch’Office, spécialiste de l’aménagement de bureau, espère bien s’imposer sur l’arc méditerranéen.

Gerard Bartolomei, président d'Arch'Office et ses trois fils, Ronnie, Kenny et Angelo Bartolomei qui dirigent l'entreprise — Photo : Arch'Office

Un peu plus de deux ans après avoir créé un bureau à Nîmes (Gard), l’entreprise Arch’Office, agenceur d’espaces de travail, fabricant et distributeur de mobilier de bureau, vient de boucler l’acquisition de la société montpelliéraine Espace LR (3 salariés), à la faveur du départ en retraite du dirigeant. Une filiale de cette même société, implantée à Carcassonne pourrait également rejoindre Arch’Office dans les prochains mois. Effective depuis le 1er mars, l’acquisition d’Espace LR permet à Angelo Bartolomei et ses deux frères, Ronnie et Kenny, qui dirigent Arch’Office depuis 2012, de faire un pas de plus vers leur objectif : devenir numéro 1 sur l’arc méditerranéen.

Percer en Occitanie

Portée par une croissance de 30 % en 2022, la fratrie entend bien percer en Occitanie, en s’appuyant sur Espace LR, qui avait pignon sur rue. "Cette société a pu réaliser jusqu’à 8 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’année dernière, ce chiffre est tombé à 1,5 million d’euros, mais nous avons bon espoir de monter en puissance rapidement", confie Angelo Bartolomei, qui prévoit de dupliquer les recettes qui ont fait le succès d’Arch’Office dans le Sud-Est. Pour atteindre les 8,9 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022, l’entreprise, basée à La Garde, à l’est de Toulon, a fait quelques paris, tous payants.

L'accueil de la société Albert Vieille, producteur de matières premières aromatiques à Grasse, aménagé par Arch'Office — Photo : Arch'Office

Outre la création d’un bureau à Nîmes, à la sortie du premier confinement, Angelo Bartolomei a également fait le choix d’investir dans plus de 2 000 m² de stock, lui permettant aujourd’hui de ne pas avoir de problème d’approvisionnement et de répondre à tous les besoins, quand ses concurrents sont bien moins réactifs. La société a aussi misé sur une production majoritairement française et travaille avec un fabricant de meubles à Saint-Etienne (Loire). Pour quelques produits, elle travaille avec des fournisseurs en Italie, en Espagne, ou en Pologne, mais pas plus loin. Enfin, elle a anticipé la loi Agec, qui impose aux collectivités d’acheter au moins 20 % de fournitures issues du réemploi, de la réutilisation ou comportant des matières recyclées, depuis le 1er janvier 2023. "Nous avons constitué un catalogue complet comportant une vingtaine de références et avons déjà pris des parts de marché ; des villes, comme celles de La Garde, Toulon ou Avignon font appel à nous", explique Angelo Bartolomei.

La force d’un groupe

Toute la force du groupe Arch’office, fondé en 2003, repose sur trois entreprises, présentes à Paris (Arch’Design, trentaine de salariés), Lyon (Happy Monday, 26 salariés) et Toulon (26 salariés), qui ont gardé leur indépendance mais ont uni leurs forces pour rivaliser dans la cour des grands. En se concentrant sur son cœur de cible - des PME et grands groupes implantés localement - la PME peut ainsi réaliser des projets de 100 à 10 000 m² et travaille avec Naval Group, Pernod Ricard, Coca-Cola ou encore le groupe Legrand à Nice (Alpes-Maritimes) pour les plus grosses entreprises, avec le groupe varois ADI ou l’entreprise Ragni pour les PME. Pour 2023, son carnet de devis est "assez conséquent" et permet à Angelo Bartolomei "d’y voir assez clair". Deux gros projets sont par ailleurs dans les tuyaux. S’ils venaient à se concrétiser, ils offriraient une belle assise à Arch’Office.

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