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Makiba devient précurseur du bureau électrique haut de gamme
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Makiba devient précurseur du bureau électrique haut de gamme

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Spécialisé dans les bureaux assis/debout, Makiba va lancer d’ici fin juin le premier meuble haut de gamme de son offre. Avec le personnalisable et design Theodore, la société compte séduire les entreprises réticentes à l’esthétique traditionnelle du mobilier actif.

Franck Taverriti et Nicolas Fabries, les deux cofondateurs de Makiba. — Photo : Makiba

Créé en 2017, Makiba (3 collaborateurs ; CA 2019 : 185 K€) est spécialisé dans le mobilier actif. La société installée à Labège propose des bureaux assis/debout, un concept très répandu dans les pays nordiques qui permet de limiter le mal de dos des salariés et un gain en concentration et d’efficacité prouvé par de nombreuses études. Ce mois de juin, Makiba lance Theodore, un bureau électrique haut de gamme qui grâce à son design novateur doit permettre à l’entreprise de se démarquer de ses concurrents européens.

« Nous concevons le design de tous nos bureaux, et l’esthétique de Theodore, décalée des bureaux électriques classiques, doit permettre de convaincre les entreprises qui jusqu’à présent étaient freinées par le visuel du mobilier actif », partage Franck Taverriti, cofondateur de Makiba. Le produit vient compléter la gamme de dix bureaux de la marque, dont cinq standards et cinq spécifiques. Makiba a, par exemple, conçu des tables de réunion actives qui se transforment pour le déjeuner. Pour des entreprises de services du numérique comme le toulousain Fullsave ou Zayo France, Makiba a également conçu un chariot ergonomique qui améliore le confort des techniciens en charge de la maintenance des data center.

Plus de 500 poste de travail installés

Jusqu’à présent, l’entreprise qui travaille avec une dizaine de distributeurs en France dont trois distributeurs locaux (Oddos Design, Concept Aménagement et Espaces & Solutions), a installé plus de 500 postes de travail dans les entreprises. « Le mobilier actif représente un marché de niche, analyse Franck Taverriti. Outre le design, nous nous démarquons des autres fabricants par des prix accessibles et des options innovantes comme un système d’alerte qui conseille à l’utilisateur de changer de position ».

Dans le contexte de la crise sanitaire du coronavirus qui a entraîné une explosion du nombre de télétravailleurs, Makiba a ouvert les ventes aux particuliers via un site marchand. Le modèle d’entrée de gamme Ugo y est proposé à partir de 760 euros hors taxe, et il sera bientôt rejoint par Theodore à un peu plus de 1 300 euros hors taxe.

Photo : Makiba

Une fabrication responsable

Mais la cible privilégiée de Makiba reste les professionnels, et l’entreprise mise sur la personnalisation de chaque bureau pour séduire toujours plus de sociétés, ainsi que sur un mode de fabrication responsable. En effet, les colonnes électriques proviennent du danois Linak. Les systèmes de vérins électriques étant très complexes à fabriquer, les fournisseurs sont rares et Linak est géographiquement le plus proche de Toulouse.

Les plaques de mélaminé utilisées sont issues de matières premières recyclées à plus de 90 % et fabriquées par Kronospan à Auxerre. Enfin, pour compléter la chaîne de production made in France, les panneaux sont transformés en plateaux de bureaux à Sorèze dans le Tarn par Le Comptoir des Bois (marque Parlons Bois). À noter que pour Theodore, la partie mécanique est produite par Mecalaser à Revel.

Des discussions avec Google

Par ailleurs, Makiba est en discussions avec les comités d’entreprise de plusieurs grands groupes, notamment Google. Comme d’autres, Google qui a prévu de laisser ses collaborateurs en télétravail jusqu’en 2021, propose aux salariés de s’équiper en matériel de bureau et de se faire rembourser sur note de frais. Makiba espère donc avoir la possibilité de vanter ses produits auprès des collaborateurs du géant américain.

Enfin, bien que la promotion des bureaux labégeois ait été retardée de six mois en raison du Covid-19, la société espère rattraper son retard au salon Workspace Expo reporté du 1er au 3 septembre à Paris. « Nous sommes à jour sur le développement de nos produits et l’idée est désormais de multiplier les distributeurs, conclut Franck Taverriti. Avant la crise liée à l’épidémie de coronavirus, nous planifiions 500 000 euros de chiffre d’affaires en 2020. Nous espérons donc nous rapprocher le plus possible de ce montant ».

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