Pour cette édition 2017, le deuxième weekend Startup Launcher Camp organisé par l’IoT Valley était pour la première fois ouvert aux étudiants et aux demandeurs d’emploi. Pendant trois jours, 30 demandeurs d’emploi, 20 étudiants et 25 salariés répartis en 14 équipes ont ainsi planché sur des projets IoT liés au bâtiment connecté dans le but de faire émerger des start-up. Ce thème a été choisi car aujourd’hui, 90% des données d’un bâtiment ne seraient pas exploitées, ce qui fait du « smart building » un des marchés les plus porteurs de l’internet des objets.
Une expérience entrepreneur condensée
Les participants étaient encadrés par une trentaine de coachs (entrepreneurs, personnels encadrants, salariés) issus des entreprises de l’IoT Valley CityMeo, Connit, Donecle, Esprit RH, Flipr, GAC Group, Intesens, LCB Industries, Sigfox, Skylights, Sodenada, Taleez, Ubigreen, WearHealth, William, ainsi que des sociétés Antracite et GA Smart Building. En outre, Ludovic Le Moan, le directeur général de Sigfox, est venu encourager les 75 courageux. « Ils ont vécu en condensé l’expérience entrepreneur, explique Jérémy Dahan, culture & event manager à l’IoT Valley. Nous leur avons demandé d’apporter une solution à un problème à travers leur projet. Ils ont dû travailler en équipe, souvent revoir leurs copies, gérer les tensions… C’était très dur ! ».
Des "coachs recruteurs"
Un jury composé de Raoul Mallart (CTO de Sigfox), des trois dirigeants d’Intesens, Connit et Ubigreen, ainsi que de Simon Vacher, président de l’accélérateur de l’IoT Valley le Connected Camp, a ensuite désigné le projet lauréat. C’est l’équipe No-mad, qui propose un système de réservation de poste pour les salariés travaillant en bureaux partagés, qui a remporté sa place pour être accéléré au Connected Camp. Finalement, à l’issue du weekend, 17 participants au total sont intéressés par un accompagnement du Connected Camp et 23 souhaitent être mis en relation avec une des entreprises présentes pour un emploi. En effet, en plus d’encadrer les étudiants et demandeurs d’emploi, les coachs ont aussi pu évaluer les participants pendant trois jours en vue de potentiels recrutements.
