Malgré la crise sanitaire, Provence Promotion, l’agence de développement économique d’Aix-Marseille-Provence, a réussi à maintenir l’attractivité de la métropole marseillaise et du Pays d’Arles. Sa mobilisation a ainsi permis la concrétisation de 65 investissements d’entreprises en Provence sur l’année pour un total de 1 300 emplois directs créés dans les trois ans. En 2019, ce sont 80 entreprises qui avaient choisi les Bouches-du-Rhône.
45 % d’investissements étrangers
Parmi ces projets d’implantation, 45 % émanent d’entreprises étrangères, présentes dans 18 pays, en hausse d’un point par rapport à 2019. Dans le détail, 20 % de ces projets proviennent des États-Unis (contre 4 % en 2019), 14 % d’Italie (6 % en 2019) et 10 % d’Allemagne.
Ainsi, le Technopôle de l’Arbois à Aix-en-Provence a accueilli la filiale européenne d’ingénierie du Coréen Kepco ; le groupe agroalimentaire chinois Tianjin Tianlong a investi dans une usine d’emballages, à Tarascon ; le quartier d’affaires Euroméditerranée, à Marseille, a vu l’installation du siège français de la société scandinave Vastint, le fonds d’investissement immobilier d’Ikea.
Des entreprises françaises ont aussi été convaincues par l’attractivité de la Provence. À Marseille, le spécialiste normand du coworking, Now Coworking, a ainsi construit un nouveau centre sur le Vieux-Port. Et, le centre-ville d’Aix-en-Provence accueille le siège de l’entreprise parisienne LiveMentor, qui s’est bâti une petite renommée dans le coaching d’entrepreneurs et a souhaité répondre au souhait de nombre de ses salariés, qui ne voulaient plus vivre à Paris, après avoir goûté au plaisir de travailler en province pendant le premier confinement.
Une dynamique maintenue en 2021
En 2021, même si les projets d’investissement nouvellement engagés par les entreprises se font plus rares, l’agence Provence Promotion espère identifier 500 entreprises et nouer des relations avec au moins 50 d’entre elles. Elle s’est fixée pour objectif d’accompagner le même nombre de projets qu’en 2020, soit 65 projets pour 1 300 emplois générés.
Pour mener à bien ses missions et atteindre ses objectifs, fixés par sa dernière feuille de route, l’agence d’attractivité s’appuie désormais sur des correspondants étrangers implantés dans les pays visés en plus des opérations virtuelles. Des interlocuteurs dédiés sont d’ores et déjà opérationnels aux États-Unis et au Royaume-Uni et des discussions sont en cours pour des correspondants en Asie (Chine, Japon et Corée).
