Désormais, la structure de gouvernance prévue par le plan de relance est complète. Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) dispose d'un Directoire, présidé par Jean-Claude Terrier, et placé sous le contrôle d'un Conseil de surveillance, présidé par Patrick Daher, avec l'éclairage d'un Conseil de développement, dont le président, Marc Reverchon, a été élu le 26février dernier. Par ailleurs directeur général délégué de la Compagnie méridionale de navigation, armement marseillais desservant la Corse et la Sardaigne, et président de l'Union maritime et fluviale, qui représente l'ensemble des entreprises du secteur portuaire local, l'homme entend réaffirmer le rôle de l'organe qu'il préside.
«Pas un contre-pouvoir»
«À l'évidence, le Conseil de développement est une instance utile qui comble un manque. Il ne s'agit en aucun cas d'un quelconque contre-pouvoir, mais bien du troisième élément d'une gouvernance». Composé de représentants de la place portuaire, de membres des organisations syndicales, des collectivités territoriales et de personnalités qualifiées, le Conseil de développement est une instance consultative obligatoirement sollicitée sur la politique tarifaire du port et sur son projet stratégique. Il peut également être entendu sur d'autres questions, à son initiative ou à celle des autres organes de gouvernance du GPMM. «Notre ambition est de pouvoir faire émerger, lorsque cela est possible, une vision partagée de ce que doit être le développement du port de Marseille-Fos», conclut Marc Reverchon.
La nouvelle est tombée le 26février: Marc Reverchon, président de l'Union maritime et fluviale, a été élu président du Conseil de développement du Grand port maritime de Marseille. Un troisième homme qui entend jouer son rôle avec détermination.
