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Les Burgers de Colette s’ouvrent à la franchise
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Les Burgers de Colette s’ouvrent à la franchise

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Né à Bordeaux, le concept de restauration "Les Burgers de Colette" se multiplie comme des petits pains. Confiants après un fort développement pendant la période Covid, ses fondateurs et associés envisagent déjà plusieurs ouvertures cette année et un doublement de leur chiffre d’affaires.

L’enseigne Les Burgers de Colette, née à Bordeaux, a été fondée par François Dallemagne (à gauche) et Thibaud Bouillon (tout à droite), rejoint en 2021 par Christopher Petit (à droite) — Photo : Burgers de Colette

Déco et musique vintage, esprit convivial et recettes "à la française". Ce concept, c’est celui des Burgers de Colette, apparus en 2019 à Bordeaux, qui compte déjà cinq restaurants (trois à Bordeaux, un à Rennes et un à Lège-Cap-Ferret ouvert en juin 2022) et a récemment annoncé son intention de s’ouvrir à la franchise.

Un modèle bicéphale

Réunissant trois associés (dont deux sont déjà créateurs d’un précédent concept de restaurants de burgers en Normandie), la marque vante le "fast good", autrement dit la qualité d’un restaurant servi avec la rapidité d’un fast-food. "L’offre de départ a été pensée pour s’adapter à la clientèle bordelaise avec un service à table et à l’assiette", souligne l’un des trois associés Christopher Petit. Basée sur un modèle économique bicéphale (un tiers du développement en succursale, deux tiers en franchise) la marque s’inspire du fonctionnement d’autres chaînes de restauration rapide reposant sur des équipiers, des managers et des directeurs d’établissement. "Nous avons supprimé les cuisiniers pour simplifier le fonctionnement et rendre le modèle duplicable."

Les Burgers de Colette, qui s’alimentent en viande et en frites via deux fournisseurs caennais installés sur une ancienne friche d’Alstom réhabilitée, ont forgé leur image sur une résonance familiale - Colette la cuisinière, amoureuse des produits du terroir -, la viralité des réseaux sociaux et leur forte présence sur les plateformes de livraison. "C’est ce qui nous a permis de nous développer au moment de l’épidémie de Covid, où l’offre de restaurants disponibles sur ces plateformes était clairsemée. En 2021, sur deux restaurants bordelais, nous avons réalisé 2 millions d’euros de chiffre d’affaires via la livraison", confirme le cofondateur, qui mise fortement sur cet axe pour les futures structures en franchise.

Une ambition tout-terrain

Avec un ticket d’entrée à 30 000 € (dont 10 000 € de formation), l’enseigne vise plusieurs types d’emplacements et s’adapte à ces derniers. "Le restaurant du Cap Ferret, qui fonctionne sans livraison, a été imaginé comme une cabane de pêcheur de 50 m2. Il devrait faire 1 million d’euros de chiffre d’affaires en 2023, grâce aussi au manque d’offre sur place", continue Christopher Petit. L’enseigne, qui a bouclé l’année 2022 avec 4,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, va recruter une cinquantaine de personnes, tous profils confondus. "Nous sommes assez convaincus que notre système est rémunérateur et que nous gagnerons en rentabilité en gardant des succursales. Nous recrutons une nouvelle équipe axée sur le développement de la franchise."

Plusieurs projets d’ouvertures de restaurants sont déjà actés ou à l’étude entre 2023 et 2024 : un restaurant à Angoulême, un à Toulouse, deux dans le Nord-Ouest et trois à Paris (en franchise et en propre). "Notre rythme de développement n’avait jusqu’à présent pas de logique précise sauf celle de l’opportunité. Aujourd’hui, nous voulons montrer, notamment avec l’implantation à Angoulême, que nous sommes capables de créer un restaurant partout, en ciblant à la fois les territoires littoraux, les grosses métropoles et les villes moyennes", précise Christopher Petit. Les Burgers de Colette espèrent atteindre 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.

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