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Club Immobilier Marseille Provence : « Nous voulons lancer une super structure nationale pour mieux peser »
Interview Bouches-du-Rhône # Immobilier

Club Immobilier Marseille Provence : « Nous voulons lancer une super structure nationale pour mieux peser »

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À la tête du Club Immobilier Marseille Provence depuis 2013, Fabrice Alimi voit plus grand pour cette association regroupant une cinquantaine de membres issus de différents métiers de l’immobilier. Il a récemment présenté les ambitions du club pour l’année avec notamment la création d’une structure nationale.

Fabrice Alimi est à la tête du Club Immobilier Marseille Provence depuis 2013 — Photo : DR

Le Journal des Entreprises : Vous organisez pour la 4e fois les assises de la transition énergétique le 13 février prochain. Est-ce un sujet aujourd’hui indissociable du monde de l’immobilier ?

Fabrice Alimi : On a décidé de s’intéresser à ce sujet parce qu’il faut s’adapter aux nouvelles normes, mais c’est aussi une conscience individuelle qui s’est réveillée. Concrètement, en Paca, nous avons fait basculer en 11 mois 12 000 logements [NDLR : 10 000 en neuf et 2 000 en rénovation] vers le mix énergétique alors qu’ils devaient fonctionner avec une seule énergie. Cela représente 450 euros d’économie par an et par logement pour un coût supplémentaire de 2 000 à 3 000 euros. L’idée serait qu’une banque encaisse cette économie pour proposer un prêt plus important, si le propriétaire est d’accord bien sûr. On est sur le point de finaliser cette solution avec un établissement local. On veut poursuivre ces bons plans, les assises auront d’ailleurs pour thèmes « la smart attitude jusque dans le portefeuille ». Nous invitons des intervenants spécialisés dans la gestion des énergies et de la logistique pour partager leurs expériences.

L’autre sujet qui vous tient à coeur, c’est le 1er congrès national des clubs de l’immobilier en septembre… Vous voulez peser à l’échelle nationale ?

F.A : On est parti du constat qu’il n’existait pas de clubs immobiliers fonctionnant comme le nôtre. Ceux à Strasbourg ou Nantes par exemple sont très bien, mais n’ont pas notre organisation et ne sont pas transverses comme nous. Nous voulons partager notre recette. A Toulon, par exemple, nous avons lancé un club comme le nôtre et ça marche très bien. On veut le faire à Nice et à Montpellier aussi. L’objectif est de lancer d’ici la fin de l’année une super structure nationale pour tous nous regrouper et partager nos expériences en communication ou encore harmoniser nos éléments de langage sur un sujet donné. Les retours sont positifs, on a aujourd’hui une dizaine de clubs partants, cela permettra de peser auprès des décideurs nationaux, même si notre impact sur l’échelon territorial reste notre force.

Plus loin des métiers de l’immobilier, votre club est mécène à hauteur de 100 000 € d’une exposition quasi permanente au Mucem. Pourquoi ?

F.A : C’est la première fois en France qu’un groupement de PME devient mécène d’une exposition d’un musée nationale. C’est le Mucem qui nous l’a demandé et j’ai accepté parce que je lui dois quelque chose. Je trouve que ce musée a changé le visage du territoire, je le vois comme une locomotive, une machine d’attractivité. Je me dis que peut-être que le Mucem m’a apporté des clients. C’est aussi l’occasion pour des chefs d’entreprise de TPE ou PME d’accéder au mécénat alors que ce n’est pas quelque chose qu’ils peuvent réaliser d’eux-mêmes

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