L’économie rennaise regardée de près
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L’économie rennaise regardée de près

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Des projets structurants qui se multiplient. Des entreprises qui performent dans tous les domaines d'activité. Autant d'éléments qui focalisent l'attention sur l'économie rennaise.

Prime de fin d'année, fin de certaines niches fiscales, temps de travail : Emmanuel Macron a très peu évoqué les entreprises au cours du bilan de son Grand débat. — Photo : Le Journal des Entreprises

« L’économie rennaise connait une dynamique de croissance qui se voit au plan national et européen. » Mi-octobre, à l’Hôtel de Rennes Métropole, recevant les jeunes entrepreneurs adhérents du réseau Yao!, Emmanuel Couet, président de Rennes Métropole, insistait sur l'attractivité économique qui entoure Rennes et sa région. Qui fait que l’élu socialiste parle de « nouvelle décennie rennaise ». Il est vrai que les projets structurants se succèdent. LGV, centre des congrès : check. Nouvelle gare de Rennes, ligne B du métro : « in progress ». Et à moyen terme ? L’agrandissement probable de l’aéroport (déjà 850 000 passagers en 2018), la construction de logements et de tertiaire à différents endroits de la ville : EuroRennes, Plaine de Baud, La Courrouze… Rennes, 20 ans après Nantes, est le cœur du développement du Grand Ouest (sans oublier Bordeaux). Du pain béni pour les entreprises locales, qui, surfant sur cette dynamique, multiplient les projets. Pour se rapprocher de Paris et des aéroports, le géant du nettoyage Samsic vient d’annoncer la prochaine implantation de son siège social près de la gare. Il coordonnera un vaste programme à 120 millions d’euros. Accélération aussi dans le numérique à l’image de Klaxoon qui a effectué une levée de fonds record de 50 millions de dollars pour accélérer son déploiement à l'international. Voici quelques entreprises bretilliennes en action. A lire dans les pages du hors-série Palmarès, dont l’objectif est de comprendre rapidement la dynamique économique, au plus près du terrain. Rennes accélère, c’est un fait. Mais vous verrez que la Bretagne n’est pas en reste, elle qui affiche une croissance de 2,4 % en 2017, quand celle de la France a plafonné à 1,6 %. Les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de l’automobile et de la mer, demeurant les fers de lance de cette croissance bretonne. Recevant le prix EY de la start-up de l’année, Franck Zal, fondateur de la société morlaisienne Hémarina, a eu ces mots : « En Bretagne, tout peut devenir réalité ! »

Ce billet a été publié dans Le Journal des Entreprises Ille-et-Vilaine Hors-Série "Palmarès", novembre 2018.

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