Finistère
La conserverie Courtin a investi 3,5 millions d'euros
Finistère # Agroalimentaire # Investissement

La conserverie Courtin a investi 3,5 millions d'euros

S'abonner

L'une des plus vieilles conserveries de Concarneau a emménagé à Trégunc dans un nouveau bâtiment. Objectif pour Courtin : booster sa production et sa notoriété.

— Photo : Le Journal des Entreprises

L'une des plus anciennes conserveries de Concarneau, née en 1893, a fait peau neuve en 2017. La Conserverie Courtin, spécialisée dans les produits de la mer - dont son célèbre confit de noix de Saint-Jacques -, a investi 3,5 millions d'euros pour un nouveau bâtiment. Exit le port du Moros à Concarneau, l'entreprise a rejoint au printemps son nouveau bâtiment : un paquebot noir de 2.000 m² dont 1.300 m² dédiés à la production. « Nous avons doublé notre espace de production, se félicite Jean Collin, directeur général de la conserverie. Notre site au Moros était saturé. » L'investissement comprend également l'achat de nouvelles machines. « On en a profité pour s'automatiser. »

Un espace découverte pour plus de notoriété

Sept personnes travaillent en production mais Jean Collin espère que l'entreprise va monter en puissance grâce au nouvel outil, sans toutefois révéler d'objectifs précis. « On veut faire aussi bien qu'en 2016. Minimum », sourit-il. Le chiffre d'affaires de la conserverie tournait, l'année dernière, autour de 2,5 millions d'euros. Le nouveau bâtiment est situé à côté de la brasserie Britt et du magasin d'usine de Guy Cotten en bordure de la départementale 783. « L'une des plus fréquentées l'été. » Idéal pour le magasin d'usine de 300 m² qui est complétée par un espace découverte sur l'histoire de la conserverie et de l'entreprise, gratuit, de 200 m², avec des baies vitrées sur l'espace de production. De quoi attirer les touristes en saison, les scolaires hors saison. « On vise les 200.000 visiteurs par an », indique le DG. Le nouvel outil devrait également permettre de sortir régulièrement de nouvelles recettes pour alimenter le marché. « On réfléchit à des partenariats avec des chefs étoilés pour 2018 », révèle Jean Collin. Aujourd'hui, 60 % des ventes (en volume) se font sur les soupes, 30 % sur les rillettes et le reste sur les plats préparés. Les ventes se font surtout en épicerie fine et avec quelques magasins GMS, en direct ». La conserverie Courtin mise aussi sur l'export, qui représente 5 % du chiffre d'affaires. « On participe à des salons comme le Sial dans ce sens. Nous visons surtout l'Europe et l'Asie », détaille le dirigeant.

Finistère # Agroalimentaire # Investissement