Le Groupe API dynamise sa croissance avec deux nouvelles acquisitions
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Le Groupe API dynamise sa croissance avec deux nouvelles acquisitions

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Le Groupe API, qui œuvre dans l’automatisme, l’électricité industrielle, va acquérir en 2024 deux nouvelles sociétés, dans le Finistère et la Loire-Atlantique, où il posera un premier pied. Le groupe costarmoricain aux bientôt onze sociétés continue parallèlement de développer son logiciel de traçabilité et suivi de production, en y ajoutant de l’intelligence artificielle.

Frédéric Le Grand (à gauche) et son frère Yann sont à la tête du Groupe API, le premier s’occupant plutôt de la gestion et de l’ordonnancement, le second de la technique et du commercial — Photo : Matthieu Leman

L’année 2024 sera chargée pour le groupe API (plus de 20 M€ de CA attendus pour l’exercice qui se clôture le 31 mars, 160 salariés), basé à Yffiniac (Côtes-d’Armor). La holding aux neuf entreprises qui évoluent dans le domaine de l’automatisme, l’électricité industrielle, l’informatique industrielle et la gestion énergétique va en effet dégainer le chéquier pour plusieurs opérations qui auront lieu au cours de l’année. Un exercice qui ne fait pas peur à Frédéric Le Grand, qui gère le groupe avec son frère Yann et son père Yvon. "Nous avons des activités diversifiées qui nous permettent d’être moins impactés par les crises externes, une trésorerie extrêmement saine, des banques qui nous suivent au besoin et une forte politique d’investissement pour l’évolution du groupe", énumère le dirigeant d’un groupe passé d’un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros en 2020 - 2021 à plus de 20 millions d’euros en 2023 - 2024.

Croître en Loire-Atlantique

Le premier gros chantier de l’année est en cours et devrait aboutir ce premier semestre. Il s’agit de l’acquisition de deux entreprises. La première basée en Loire-Atlantique se situe dans le domaine de la domotique, de la gestion technique des bâtiments (GTB) et de la Gestion Technique Centralisée (GTC). "C’est une manière de prendre pied en Loire-Atlantique, même si nous avions déjà une activité là-bas, mais aussi un moyen de croître dans le domaine de la GTB", commente le Costarmoricain. La seconde se trouve du côté de Quimper (Finistère) et œuvre dans la robotique industrielle.

Cette acquisition finistérienne va entraîner la construction d’un nouveau bâtiment de près de 2 000 m², moitié de bureaux et moitié d’ateliers et de stockage, qui pourra accueillir 40 salariés, ceux de la nouvelle entreprise et ceux de l’entreprise AEI. Cette dernière, basée à Quimper et qui évolue dans l’automatisme et l’électricité industrielle, a été acquise par le groupe en 2016. Déménagement prévu en 2025.

Intelligence artificielle

Une autre filiale, ITE Énergies, installée dans l’un des deux bâtiments historiques du groupe, auprès duquel API a construit son vaisseau amiral de 3 000 m² en 2022, va lui aussi déménager en 2025. Le nouveau local de 600 m² de bureaux et 300 m² d'atelier, devrait lui aussi ouvrir ses portes fin 2025. L’espace libéré dans son bâtiment actuel permettra d’accueillir de nouveaux salariés promis par une croissance qui ne se dément pas, principalement des techniciens dans l’automatisme et des informaticiens. Enfin, le local que partagent AEI Formation et Imap3s (solutions de pilotage des installations industrielles) près de Rennes va être entièrement rénové.

Côté business, le logiciel de traçabilité et suivi de production baptisé Lina, que le groupe a lancé en 2005 et qui continue d’être développé par une quinzaine de salariés, va connaître deux évolutions. "Nous allons continuer à optimiser la traçabilité de nos clients avec l’ajout d’intelligence artificielle et nous allons proposer un système d’abonnement au logiciel."

Lina, installé chez plus de 700 clients, représente plus de 20 % du chiffre d’affaires du groupe, dont les principales activités sont à 50 % l’électricité industrielle et à 30 % l’automatisme, activité historique d’Imap Armor, entreprise à l’origine du groupe. API possède 1 500 clients dont 500 pour lesquels le groupe travaille toute l’année, dont les grands groupes agroalimentaires bretons, qui l’entraînent parfois à travailler hors de la région.

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