Le moins que l’on puisse dire, c’est que Damien Folgar n’a pas chômé depuis qu’il a repris l’entreprise familiale que son père, Christian, a fondée en 1978. Pour preuve : depuis la transmission en 2017, le chiffre d’affaires de Folgar Couverture est passé de 700 000 € à 2,4 millions d’euros l’année dernière. "Nous devrions clore l’exercice 2023-2024 à 2,6 millions d’euros de chiffre d’affaires", confie-t-il. Entre-temps, ses effectifs sont passés de six à 21 salariés. Une belle performance rendue notamment possible par la réalisation de chantiers de plus en plus emblématiques sur la région brestoise.
Une solide expertise sur les chantiers de surélévation
À l’image de la rénovation du cinéma Le Celtic et de l’hôtel Continental en plein centre de Brest, de l’agence Groupama de Landerneau, de la gendarmerie de Châteaulin… Ou encore de chantiers complexes tels que la rénovation complète de vastes toits d’immeubles nécessitant des échafaudages parapluie - une technique que Folgar a été la première à mettre en œuvre à Brest -, ou même la surélévation d’immeubles.
"J’adore ces chantiers de surélévation car ils nous font sortir de notre zone de confort, sourit Damien Folgar. La demande est en plein essor et nous avons pas mal de projets dans les tuyaux. Mais la surélévation reste un luxe car construire un étage supplémentaire revient bien plus cher que de construire une maison", estime celui qui, malgré son rôle de dirigeant, ne lâcherait le terrain pour rien au monde. "J’ai trop besoin d’être au contact, sur les chantiers", explique-t-il.
Et si les chantiers complexes le passionnent, pas question pour autant de refuser les petits chantiers. "Nous avons des équipes dédiées pour les petits travaux de toiture en ardoise et zinc chez les particuliers, et nous travaillons aussi beaucoup pour les syndics de copropriété et les architectes", détaille le dirigeant.
Déménagement et diversification en vue
Une diversité d’activités qui assure à Folgar un carnet de commandes bien rempli tout au long de l’année, et qui a été sacrément bousculé par le passage de la tempête Ciaran, en novembre dernier. "Ça a engendré une surcharge de travail énorme et compliqué les choses dans tous les domaines, retrace-t-il. Nous avons eu un gros rush à plus de 500 appels par jour pour les premières mesures conservatoires, et on tourne encore à une centaine d’appels par jour… À l’heure actuelle, on a encore trois équipes dédiées qui interviennent sur les conséquences de la tempête", détaille le dirigeant.
Pour continuer à se développer, Damien Folgar souhaite désormais regrouper son siège de Kervao et son atelier de 300 m² situé à Kergaradec dans un lieu unique, en périphérie immédiate de Brest. "Nous devrions pouvoir emménager dans des locaux plus vastes d’ici deux ans. Nous allons également renouveler notre flotte de huit fourgons cet été, et investir dans une nouvelle machine qui va nous permettre de proposer un nouveau service aux TPE ", confie celui qui préfère rester discret sur le montant de ces investissements.
