La signature du plan 2023-2027 en faveur de l’agriculture biologique du Grand Est, lundi 22 janvier à Strasbourg, a été l’occasion pour les signataires parmi lesquels la Région, l’État, l’Agence de l’eau Rhin Meuse de rappeler des objectifs, dont celui d’atteindre a minima 14 % des fermes du Grand Est et 11 % des surfaces agricoles certifiées en bio à échéance 2027.
Laurent Cousin, président de Bio en Grand Est, appelle de ses vœux la reconduction de l’aide au maintien en 2024 de manière à sécuriser la filière. L’application de la loi Egalim est également au centre des préoccupations. "Ce plan nous permettra dans les mois à venir d’organiser des rencontres de filières avec tous les acteurs, nous aurons la légitimité de les réunir et de redonner une place à l’agriculture biologique dans les linéaires, en grande distribution. […] L’objectif de 20 % de bio dans la restauration dans les lycées, alors qu’on est à 6,5 %, doit aussi être une priorité".
Laurent Cousin a réagi au mouvement de colère qui secoue la filière : "Les agriculteurs se plaignent de "l’enfer vert", c’est un discours que je ne peux pas cautionner. Des contraintes administratives, même en bio on en a, il y a sans doute des choses à simplifier", estime-t-il.
