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Pour le dirigeant d'Agir Protection Surveillance, les incidents de la finale de la Ligue des champions sont dus au "manque d'effectif dans la sécurité privée"
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Pour le dirigeant d'Agir Protection Surveillance, les incidents de la finale de la Ligue des champions sont dus au "manque d'effectif dans la sécurité privée"

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"Il est évident qu’il manquait un nombre considérable de stadiers, autrement dit d’agents de sécurité", pour assurer la sécurité lors de la finale de la Ligue des champions, indique dans un communiqué Benjamin Antoine, le dirigeant d’Agir Protection Surveillance. Son entreprise, basée à Nancy et spécialisée dans la sécurité privée, a atteint 1,3 million d’euros de chiffre d’affaires et 50 collaborateurs avant la crise liée à l’épidémie de Covid-19, et a depuis vu son activité s’effondrer de 50 %. "Depuis les attentats de janvier 2015, on constatait chaque année une baisse de nos effectifs et une difficulté toujours plus importante à recruter et à conserver nos agents. La crise COVID a accéléré cette fuite des agents qui, comme beaucoup de Français, ont profité de cette période pour s’orienter vers d’autres métiers", rappelle Benjamin Antoine avant de détailler les raisons des incidents de la soirée du 28 mai, à Paris. Déplorant de ne plus recevoir aucune candidature pour une offre d’emploi publiée, Benjamin Antoine a tenté d’alerter les "pouvoirs publics, les organisateurs de grands événements sur ces difficultés liées au personnel. J’ai écrit à plusieurs reprises à notre Ministre de l’intérieur pour lui faire part de nos difficultés, sans aucune réponse. Nous leur disions que c’était une folie de penser qu’après deux ans de COVID, nous pourrions repartir comme avant."

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