La chasse aux approvisionnements alternatifs est ouverte. Comme annoncé dans le "plan de résilience", l’État va financer les projets d’entreprises susceptibles de diminuer la dépendance française aux "intrants critiques" en provenance de Russie, Biélorussie et même Ukraine. Une liste précise de ces matières stratégiques a été arrêtée. Elle est constituée aussi bien de produits chimiques (xénon, néon, engrais…) et agricoles (dérivés du tournesol notamment), que de consommables et métaux utiles à l’industrie (aluminium, titane, nickel, etc.). Pour diversifier l’accès à ces fournitures, les investissements soutenus couvriront un large éventail : créations de nouveaux sites de production, modernisations d’usines existantes, industrialisation de procédés innovants ou de produits de substitution, démarches d’efficience et de réduction des consommations. Les entreprises retenues obtiendront subventions et/ou avances remboursables. L’enveloppe globale de cet appel à manifestation d’intérêt n’a toutefois pas été communiquée. Les candidatures resteront ouvertes jusqu’au 30 janvier 2024. Elles seront étudiées au fur et à mesure de leur enregistrement.
