Rebondissant sur la proposition formulée par le président de la République, Emmanuel Macron, de "faire en sorte que dans les grandes métropoles françaises aujourd’hui congestionnées, les personnes qui ont des trajets pendulaires puissent les faire sans voiture, en décarbonant leurs trajets grâce à ces RER métropolitains", les élus du Sillon lorrain ont écrit au locataire de l’Élysée pour que la construction d’un "Réseau express métropolitain européen" entre Nancy-Metz-Thionville et Luxembourg soit inscrite dans les priorités de l’État. Dans un communiqué, les patrons des collectivités concernées, à savoir Nancy, Metz, Épinal, et Thionville, justifient cette ambition par le nombre de "navetteurs quotidiens" : 110 000 quotidiennement entre le nord Lorrain et le Luxembourg, 140 000 d’ici à 2030 et 180 000 à horizon 2040. La "ligne ferroviaire Nancy-Metz-Thionville-Luxembourg, est, hors Ile de France, la 2e ligne ferroviaire la plus fréquentée à l’échelle nationale", indique les élus du Sillon lorrain, qui estiment que "malgré les efforts de la Région Grand Est", l’offre de transport n’est pas adaptée : le nombre de voyageurs devrait passer de 9 000 actuellement sur la période de pointe, à 13 000 à partir de 2024.
