Face aux conséquences potentielles de la guerre en Ukraine sur les entrées de gaz terrestres en France, GRT gaz recherche des solutions pour diversifier les approvisionnements et augmenter les possibilités d’arrivées de gaz naturel liquéfié (GNL). Outre l’annonce de nouvelles capacités sur les terminaux méthaniers de Fos Cavaou et de Dunkerque, l’énergéticien travaille "en complément, afin d’accélérer l’importation de GNL", à un projet de raccordement d’une barge flottante de regazéification dite FSRU (Floating Storage and Regasification Unit), et localisée au Havre. Un terminal flottant qui apparaît comme la solution la mieux adaptée, compte tenu de son délai de mise en œuvre et de la capacité qu’elle développe. "Elle nous permettrait d’augmenter les capacités de 45 TWh par an avec une mise en place dans un délai qui pourrait être de l’ordre 24 mois ou plus selon la localisation précise dans le port du Havre et les procédures administratives qui seront à prendre compte", estime la direction de GRT gaz.
