Le groupe Brangeon couvre un axe allant du Havre à Bordeaux avec ses activités liées à la gestion des déchets ménagers ou industriels, de la collecte au recyclage. Le groupe familial basé depuis 1919 à La Pommeraye, dans la commune nouvelle de Mauges-sur-Loire conserve parallèlement son activité historique de transport et de logistique sur toute la France. Il a défini pour la période 2023-2025 un plan stratégique appelé "Un pacte positif".
Maillage du territoire
Avec son plan stratégique "Un pacte positif", le groupe Brangeon, qui emploie 1 400 collaborateurs, ambitionne d’atteindre plus de 320 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2025, contre 235 millions d’euros l’an passé. "Mais ce n’est pas ma boussole, confie Victor Brangeon, directeur général du groupe familial. Ma boussole, c’est de bien mailler le territoire et d’embarquer tous les collaborateurs, que nos clients soient satisfaits et que nous assurions un service fiable et de qualité." Aujourd’hui, le groupe opère, dans le domaine de la gestion des déchets, sur un territoire allant du Havre à Bordeaux et y veut sa présence. "Il y a beaucoup à faire sur cet axe, précise Victor Brangeon, et la croissance sera à la fois organique et externe. Jusqu’à présent nous avions racheté de petits acteurs et sommes montés en taille en reprenant Unifer au Havre en juin dernier, qui pèse 20 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 65 salariés." Le groupe a aussi intégré début 2023 une société en Indre-et-Loire et veut accentuer sa présence entre autres en Bretagne, en Charente ou en Charente-Maritime.
Impact environnemental
Avec un maillage plus important, la présence au plus près des clients permet au groupe de réduire son impact, un des axes forts de son plan stratégique : "Nous avons fait réaliser un bilan carbone complet et un bilan biodiversité, complète Victor Brangeon, ce qui va nous permettre de travailler à partir de mesures objectives." Le groupe, qui a recruté un coordinateur RSE veut, par exemple, renforcer ses partenariats locaux, en amont et en aval de la filière des déchets, comme il le fait avec le fabricant de meubles vendéen Gautier à qui il restitue du bois récupéré après traitement des déchets. Il réfléchit aussi aux actions à mener avec les industries polluantes, comme les fonderies. "Nous travaillons également sur l’optimisation de nos boucles de chargement pour la collecte, ajoute Victor Brangeon, sur notre flotte de véhicules, sur l’écoconduite." Le groupe, qui va former tous ses salariés à la fresque du climat d’ici 2026 s’est doté de véhicules légers électriques, a intégré des véhicules de collecte alternatifs, hybrides et électriques, réfléchit à raccorder sa station GNV de Cholet au biogaz et s’est doté de camions gaz pour sa filiale transport. En parallèle, il s’est aussi fixé des objectifs sur le plan social. "Nous voulons fédérer tout le monde et que chaque salarié se sente bien, ajoute Victor Brangeon, en accentuant les plans de formation, en travaillant sur la sécurité et en développant le sentiment d’appartenance, car nous avons des collaborateurs répartis sur tout le territoire." En renforçant cet aspect social, le groupe veut à la fois fidéliser ses collaborateurs et attirer les talents. Il a procédé à 300 recrutements l’an passé, en fera de même cette année, et environ 100 postes sont actuellement ouverts.
