Les critères départementaux du fonds d’urgence pour la viticulture ont été arrêtés en Gironde. Ce soutien de trésorerie, qui s’adresse aux exploitations viticoles ayant subi des pertes économiques ou de production provoquées par les aléas climatiques et ses conséquences (comme le mildiou dans le bordelais), est doté d’une enveloppe nationale de 80 millions d’euros. 14,24 millions d’euros sont mobilisés pour la Gironde, qui a recensé 2 316 dossiers de demandes d’aides déposés. Les critères d’attribution comprennent "un montant forfaitaire modulé en fonction des taux de perte d’exploitation selon trois classes", précise la préfecture. La première concerne les exploitations ayant subi 20 à 50 % de pertes, la seconde 50 à 80 % et la dernière plus de 80 %. L’aide sera majorée pour les jeunes agriculteurs et les nouveaux installés. Elle "permettra le cas échéant la prise en charge des surcoûts liés à la mise en place d’une année blanche bancaire que les viticulteurs pourront solliciter ultérieurement directement auprès de leur banque", ajoute l’État. Les premiers versements sont attendus en avril.
