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Le fabricant auvergnat de gaines de protection de câbles Texprotec investit le marché mexicain
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Le fabricant auvergnat de gaines de protection de câbles Texprotec investit le marché mexicain

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Spécialisé dans la fabrication de gaines de protection de câbles et tuyaux et tresses métalliques de conduction, Texprotec est en pleine croissance. Le groupe auvergnat détenu par la famille Omerin vient d'ailleurs d'ouvrir une première unité de production au Mexique pour accompagner les équipementiers automobiles installés sur place.

Une partie de l'équipe de Texprotec au Mexique regroupée autour de Pierre Omerin, le président du groupe auvergnat — Photo : Texprotect

« Notre métier d’origine, c’est de faire de la tresse mais nous nous diversifions aussi sur toutes les productions textiles appliquées à des protections de câbles et tuyaux avec une forte spécialisation ces dernières années sur les gaines de blindages électromagnétiques et l’électromobilité », expose Pierre Omerin, président de Texprotec (120 salariés ; 18 M€ de CA en 2019 ; +15 %).

Cette spécialisation, c’est ce qui a permis au groupe auvergnat, composé de Tresse-Industrie à Ambert (Puy-de-Dôme), Electro-Shunt dans les Ardennes et Lejeune en Eure-et-Loire, de se positionner sur des marchés de niche en forte croissance dans l’automobile. C’est d’ailleurs pour accompagner ce marché que Texprotec s’est associé avec un industriel local pour ouvrir en début d’année une première unité de production à Léon, au Mexique.

Une ouverture sur le marché automobile américain

« On parle rarement de la forte croissance économique du Mexique, qui est un point d’entrée pour le marché américain. Tous les fabricants automobiles et les équipementiers de rang 1 sont installés sur place : Faurecia, Valeo, Michelin… Et ils recherchent des entreprises de rang 2 et 3 capables de leur fournir des produits de commodité comme les nôtres », justifie Pierre Omerin, qui espère réaliser 10 millions d’euros de chiffre d’affaires sous cinq ans avec cette première implantation hors de France.

Pour l’heure, la joint-venture a investi 300 000 euros dans cette unité de production. « L’investissement pourrait rapidement passer à 5 millions d’euros avec la construction d’une nouvelle usine et l’acquisition de nouveaux moyens de production », précise Pierre Omerin, qui ambitionne d’amener Texprotec à 35 millions d’euros de chiffre d’affaires sous cinq ans.

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