Médiatiser le sport amateur en diffusant, en direct sur mobile, les rencontres : telle était, en substance, la volonté de Laurent Brussel en fondant la start-up Zelive.
Après avoir testé l’application qu’elle développe et sondé le marché en Vendée (la jeune pousse de trois collaborateurs est basée à la Roche-sur-Yon) et dans l’Yonne (Laurent Brussel a vécu vingt ans en Bourgogne), le dirigeant l’a déployée sur toute la France. C’était le 1er avril 2022. Pour une courte période, certes, les saisons sportives s’achevant en mai ou juin selon les disciplines. Mais elle constituait une fenêtre de tir pour éprouver la solution.
Zelive est une application dite communautaire puisque le match est filmé par tout un chacun avec un téléphone. Une mini-régie est à disposition sur l’application pour intégrer sur l’écran le score, le nom des équipes ou encore le chronomètre.
Son déploiement sur le territoire national s’accompagne d’un renforcement des équipes synonyme d’un besoin de lever des fonds. "Nous espérons une rentrée des investisseurs fin novembre-début décembre", précise Laurent Brussel qui souhaite conserver la discrétion sur le montant souhaité. Zelive envisage de recruter un développeur pour internaliser le développement de son application. Un illustrateur système est également attendu tout comme un effort sera porté sur la communication.
Des revenus tirés de la publicité
À ce jour, 115 associations sportives utilisent l’application ainsi que dix ligues, comités et districts. Une dizaine de sports est représentée et environ 250 clubs ont été diffusés depuis avril. "L’application a été téléchargée plus de 16 000 fois", observe Laurent Brussel.
La rentabilité n’est pas envisagée avant fin 2023. "Nous sommes sur un modèle en deux temps, expose le fondateur. La création de la communauté va générer du chiffre d’affaires, pour l’instant microscopique, et notre source principale de revenus sera constituée par la publicité des partenaires locaux puis nationaux quand nous serons davantage reconnus."
