Sept entrepreneurs des Bouches-du-Rhône testent leur concept à "Qui veut être mon associé ?" sur M6
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Sept entrepreneurs des Bouches-du-Rhône testent leur concept à "Qui veut être mon associé ?" sur M6

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Ils ont un produit, un concept qu’ils souhaitent faire connaître, rêvent de gloire et d’expansion à l’international… Sept entrepreneurs des Bouches-du-Rhône participent à la quatrième saison de "Qui veut être mon associé ?" qui reprend du service dès ce soir sur M6. Que se passe-t-il quand les projecteurs s’éteignent… ?

Olivier Rousseau, le fondateur de Flycup, rêvait de participer à l’émission Qui veut être mon associé ? sur M6 — Photo : Pierre Olivier / M6

Une soixantaine de jeunes entrepreneurs français ont été sélectionnés pour participer à la quatrième saison de "Qui veut être mon associé ?" diffusée à compter de ce soir sur M6. 10 % des candidats issus du territoire provençal ont participé au tournage qui s’est déroulé du 19 septembre au 12 octobre 2023. Le tout premier à pitcher sera Olivier Rousseau, 35 ans qui rêvait de participer à l’émission. "Dès le lycée, j’avais le goût du commerce et je vendais du textile. Mon grand-père possédait des concessions automobiles en Bretagne", souligne cet ancien cadre de Coca-Cola.

Lors d’un festival en 2016, il se rend compte à quel point manger et boire, tout en s’amusant, est une aventure ! C’est le déclic. Il lance Flycup en 2019, d’abord à Rennes, pour répondre aux problématiques de consommation nomade. "J’ai conçu un packaging tout en un qui intègre la boisson, le sandwich, l’accompagnement et le dessert avec une prise en main spécifique pour profiter du moment", souligne Olivier Rousseau. "Mon premier client a été le club de rugby du Stade français à Paris. Le bouche à oreille a fonctionné", ajoute Olivier Rousseau qui conquiert les équipes et les stades : OM, PSG, OGC Nice. Il décroche même une présence dans les buvettes de neuf stades lors de la Coupe du monde de rugby. Flycup investit aussi les salles de spectacle dont l’Arena de Tony Parker à Lyon. S’il participe à l’émission, c’est pour lever des fonds, qui lui permettront de recruter deux commerciaux, " de lancer une nouvelle gamme de produits réutilisables et développer l’international. 2024 est une année décisive avec la tenue des Jeux Olympiques", souligne Olivier Rousseau qui en 2022 réalisait 150 000 € de chiffre d’affaires. Il rêve de convaincre Tony Parker, l’ancien champion de basket qui a rejoint le jury de l’émission, d’investir dans Flycup.

Tee Wax met le cap à l’international

Né en Algérie, Mehdi Bouzghaia, arrive à Marseille en 2001. Il ouvre un salon de coiffure boulevard National puis décroche, en 2017, la palme du plus beau salon de beauté de France avant de se faire remarquer par les joueurs de l’OM. "Il est à leurs côtés lors de la Coupe du monde de Russie. En 2019, il est désigné à New York comme l’un des meilleurs barbiers au monde", s’enthousiasme son associé Alban Lipp. Tous deux présenteront le Barbier de Marseille, un univers comprenant deux salons de coiffure, de la formation et une gamme de produits cosmétiques pour homme. Aujourd’hui, l’entreprise emploie 7 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 450 000 € par an.

Michael Samuelian, 38 ans, présentera, le 24 janvier, ses sticks de cire prêts à l’emploi pour l’épilation du nez et des oreilles. "Nous nous développons en Italie, en Espagne, en Belgique et en Suisse et nous avons participé au salon de l’esthétique à Dubaï et sommes en pourparlers avec le Qatar et le Maroc", annonce le fondateur de ces packs de batonnets Tee Wax.

"Nous n’avons pas mesuré ce qu’une ouverture de capital implique"

Face à la prolifération des maladies du cerveau, la jeune entreprise aixoise Neuralia, a développé une gamme de compléments alimentaires pour prendre soin de notre matière grise. Basée à Maussane-les-Alpilles, De son côté, CominGaïa dévoilera son application réunissant toutes les facettes du métier de jardinier paysagiste. Enfin, Mon Livre SMS (Saintes-Maries-de-la-Mer) conçoit des livres à partir de conversations SMS. Quant à la marseillaise Call Out the game, elle commercialise un jeu de société où les joueurs s’affrontent pour tenter de reproduire les figures de danse sur les cartes.

Quelle est la portée de cette émission ? Caroline Filou Heukamp et Nathalie Boscq, fondatrices d’Happy Funky Family, y ont participé en 2021. Elles ont présenté une plateforme de mise en relation des particuliers et des entreprises avec des artistes au service de la personnalisation de tableaux. Dans le jury, Delphine André, présidente du groupe de transport et de logistique GCA, a pris 5 % des parts au capital moyennant un investissement de 20 000 €. Trois ans plus tard, le niveau d’activité d’Happy Funky Family n’est pas suffisant pour en vivre. "Nous n’avons pas mesuré ce qu’une ouverture de capital implique. Pour exercer un autre métier en parallèle, nous devions demander l’autorisation au terme du pacte d’actionnaires", souligne Nathalie Boscq, tout en soulignant l’importance de la notoriété qui n’a rien d’éphémère…

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