Dans la perspective des élections présidentielles, Olivier Klotz, président du Medef Alsace, plaide en faveur de "moins de taxes pour aller vers la moyenne européenne en matière de la fiscalité". Pour le représentant du patronat en Alsace, il s’agirait donc "de réduire l’impôt sur les sociétés et les charges sociales". Une pression d’autant plus constatée dans une région frontalière comme l’Alsace, puisqu’une demande des entreprises alsaciennes, selon Olivier Klotz, serait "d’aller vers une réduction de l’asymétrie sociale et fiscale face à nos voisins suisses et allemands, ce qui pèse beaucoup pour les employeurs alsaciens". Il défend également la "poursuite de la simplification administrative pour plus de fluidité et de rapidité pour les employeurs et les entrepreneurs". Olivier Klotz souligne par ailleurs une inadéquation entre le niveau de formation et les besoins en recrutement puisque "les entreprises ne trouvent pas de collaborateurs alors que le taux de chômage est relativement haut". Le président du Medef Alsace insiste également sur la nécessité d’un système éducatif favorisant l’apprentissage des langues étrangères en environnement frontalier : "être multilingue en maîtrisant l’allemand et l’anglais correspond aux besoins de l’activité industrielle, commerciale et servicielle alsacienne". Enfin, dans un contexte de tensions sanitaire et géopolitique, Olivier Klotz croit en "une vision de long terme quant à l’indépendance énergétique pour être en capacité de rebondir ".
À l’approche des échéances électorales de ce printemps 2022, Olivier Klotz, président du Medef Alsace dévoile les revendications des dirigeants alsaciens.
