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L’Onglerie met la main sur l’azuréen By V et devient le Groupe Vénus
Gironde # Commerce # Fusion-acquisition

L’Onglerie met la main sur l’azuréen By V et devient le Groupe Vénus

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Le réseau de franchises girondin L’Onglerie assoit encore un peu plus sa position sur le marché de l’esthétique. L’acquisition des bars à ongles By V coïncide avec une nouvelle identité que l’entreprise déploie depuis septembre dans ses instituts. Elle vise aussi de nouveaux canaux de distribution pour ses produits. Une vraie crise de la quarantaine.

Angélique Gascoin, PDG de L'Onglerie et de la nouvelle holding Groupe Venus — Photo : L'Onglerie

Pour ses 40 ans, L’Onglerie se refait une beauté. Le réseau de franchises établi à Pessac (Gironde) qui pèse à lui seul 6 % du marché de la beauté des mains et pieds cumule les actualités, à commencer par l’acquisition récemment des bars à ongles azuréens By V et la constitution à cette occasion du Groupe Vénus. La holding représente désormais près de 500 emplois sur le territoire français, 153 instituts et un chiffre d’affaires consolidé de 24 millions d’euros.

"Constitué de 38 instituts, implantés majoritairement dans les centres commerciaux des villes métropolitaines, le réseau By V occupe une place de choix sur le marché de la beauté des mains et des pieds, mais aussi sur celui de la beauté du regard. Bien que cette enseigne reste indépendante du réseau L’Onglerie, cette acquisition est une opportunité pour nos franchisés de diversifier leurs activités, en ayant la possibilité de devenir pluri-franchisé sur les deux enseignes", précise la PDG Angélique Gascoin. Elle annonce par ailleurs cinq nouveaux instituts By V en moyenne par an, dont le premier du Sud-Ouest ouvrira ses portes à Bordeaux en novembre.

Une identité "rafraîchie"

Ils se cumuleront avec les nouvelles boutiques prévues sous l’enseigne L’Onglerie : après cinq ouvertures en 2022, quatre en 2023, huit créations et quatre reprises sont prévues en 2024. Progressivement, les magasins porteront l’identité "rafraîchie" de la marque arborée depuis septembre pour "se moderniser et booster sa notoriété", "à raison de 10 à 15 par an" précise l’entreprise.

Autre changement à l’horizon : les canaux de distribution pour les produits de la marque. Actuellement disponibles en institut et en ligne, ils pourraient l’être via d’autres circuits. "Des discussions sont en cours. Nous visons un premier accord et une concrétisation de ce projet en 2024", dévoile la dirigeante.

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