Le sidérurgiste Saarstahl en pole position pour racheter les sites Liberty Steel de Saint-Saulve et Hayange
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Le sidérurgiste Saarstahl en pole position pour racheter les sites Liberty Steel de Saint-Saulve et Hayange

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Selon le gouvernement français, un accord de principe a été trouvé entre les sidérurgistes Liberty Steel et Saarstahl sur la vente des deux usines françaises d’Ascoval (Nord) et d’Hayange (Moselle). Le propriétaire britannique assure que rien n’est finalisé : ArcelorMittal et Beltrame sont officiellement toujours en course.

L’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) et le fabricant de rails Liberty Rail à Hayange (Moselle) ont été mis en vente en mai 2021 — Photo : Archives - JDE

Un "accord de principe" aurait été trouvé avec le sidérurgiste allemand Saarstahl pour la reprise des deux sites français du groupe Liberty Steel. Suite à des difficultés financières rencontrées par son propriétaire GFG Alliance, le métallurgiste britannique avait annoncé en mai sa volonté de vendre l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (200 M€ de CA, 270 salariés), dans le Nord, et le fabricant de rails Liberty Rail (275 M€ de CA, 430 salariés) à Hayange, en Moselle.

Sur les six premières candidatures confirmées, trois offres de reprise ont finalement été sélectionnées : celles de l’allemand Saarstahl, de l’italien Beltrame et du luxembourgeois ArcelorMittal. Mais selon un communiqué publié le 1er juillet par les ministres français de l’Economie Bruno Le Maire et de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, un accord aurait donc été noué avec Saarstahl en vue d’une transaction dès cet été. Ce dernier, "qui fait émerger un nouvel acteur européen, est une très bonne nouvelle pour l’avenir de la filière sidérurgique française et pour les salariés des deux sites", s’avance le gouvernement.

"La voie est libre"

Une information confirmée, en partie, au Journal des Entreprises par la communication de Liberty Steel. Selon elle, l’actionnaire a bien donné son aval pour transférer la propriété du groupe à Saarstahl mais cet accord de principe reste à finaliser. Surtout, ArcelorMittal et Beltrame peuvent encore améliorer leur offre, même si ce dernier ne semble plus avoir les faveurs du vendeur.

"Quoi qu’il en soit, la bonne nouvelle est que la voie est libre pour changer d’actionnaire, se réjouit la communication du groupe. Le transfert d’actions va pouvoir se faire sans impact sur les sociétés opérationnelles, ni sur l’emploi, ni sur les clients, ni sur les fournisseurs, ni sur les contrats." Liberty Steel espère ainsi finaliser la cession de ses deux usines françaises avant la fin du mois de juillet. Soit moins d’un an après les avoir achetées.

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