Malgré la crise, l’immobilier tertiaire lyonnais attire toujours les investisseurs. Selon les chiffres du Cecim, le centre d’études de la conjoncture immobilière, 235 millions d’euros ont été investis au premier trimestre sur le marché lyonnais. Un résultat certes en recul annuel de 59 % par rapport au premier trimestre 2020 -qui était exceptionnel- mais supérieur de 26 % à la moyenne décennale. Tous les segments de montants ont connu une baisse de leurs volumes investis sur un an, à l’exception des transactions inférieures à 5 millions d’euros, en hausse de 51 % avec un volume investi de 37 millions d’euros. La périphérie arrive en tête avec 61 % des montants investis, soit 143 millions d’euros.
Les entrepôts attirent
Les bureaux restent majoritaires au sein des volumes investis (120 M€, soit 51 %) tandis que les commerces ont subi les conséquences de la crise sanitaire avec seulement 9 % des montants investis (contre 20 % en 2020 et 28 % en 2019). A contrario, les actifs industriels ont été portés par l’essor de l’e-commerce. Ainsi, 44 millions d’euros ont été investis dans des entrepôts logistiques, soit 19 % du total. Les locaux d’activités avec un volume de 49 millions d’euros, soit une part de 21 % (contre 4 % en 2020 et 2 % en 2019) ont enregistré la plus forte progression.
Des investisseurs majoritairement français
Concernant la provenance des investisseurs, ce sont majoritairement les acteurs français qui, avec 75 % des volumes investis au premier trimestre, continuent de dominer le marché lyonnais de l'immobilier. "L’activité des investisseurs étrangers affiche néanmoins un niveau significatif compte tenu des circonstances puisqu’avec 50 millions d’euros, leurs investissements sont certes en forte baisse par rapport à un premier trimestre 2020 record (230 millions d’euros), mais sont de seulement 21 % inférieurs à la moyenne décennale", comment Gilles des Fontaines, directeur investissement Grand Lyon chez JLL.
