La société angevine Liberty & Co a rejoint le groupe Yamzho (DVL Group), dirigé par François Nourrit. Spécialisée dans le cadeau d’affaires, la PME fondée par Yolande Large (3,2 M€ de CA 2022) en 2005 vient apporter une activité nouvelle au groupe angevin. Les 12 collaborateurs ont rejoint le groupe Yamzho, qui compte aujourd’hui 45 personnes et a réalisé 9,6 millions d’euros de chiffres d’affaires sur l’exercice 2022-2023 clôturé au 30 juin dernier. Avec Liberty & Co, il tutoie maintenant les 13 millions d’euros.
10 recrutements prévus
Liberty & Co apporte donc à Yamzho l’activité spécifique des cadeaux d’affaires, que les entreprises utilisent lors d’opérations de récompenses clients ou collaborateurs ou de challenges pour leurs salariés. "Cette branche nous manquait pour répondre à tous les besoins des entreprises en termes de communication par l’objet, témoigne François Nourrit, président de Yamzho. Nous sommes probablement les seuls en France à disposer d’une proposition aussi complète sur l’objet média." Le groupe Yamzho s’est en effet constitué autour de plusieurs entités : la société Bernicia, spécialiste de la communication par l’objet à Bordeaux et à Angers acquise en 2019, le fabricant de supports de communication publicitaire sur mesure Bourbon Design Industry, à Moirans-en-Montagne (Jura), racheté en 2016, l’entreprise Tradeunion, spécialiste à Wissous, dans l’Essonne, des produits marketing pour le secteur de l’hôtellerie-restauration intégrée en septembre 2021, et Liberty & & Co, qui a rejoint le groupe au cours de l’été 2023. "Nous allons maintenant consolider tout cela et nous structurer, indique François Nourrit, en intégrant une dizaine de nouveaux collaborateurs dans les prochains mois."
Vers de nouveaux marchés
En progression de 30 % sur le dernier exercice, Yamzho ambitionne d’atteindre entre 15 et 20 millions de chiffre d’affaires dans les trois ans à venir. "Ce sera essentiellement grâce à notre croissance organique, précise François Nourrit, car le potentiel est fort. Même si nous étudions les opportunités de reprise, elles ne sont pas notre priorité." Le groupe angevin, qui travaille dans toute la France, réalise environ 10 % de son activité à l’étranger, essentiellement avec des clients hexagonaux, et n’ambitionne pas d’accroître ses parts de marché à l’étranger. "Il y a déjà beaucoup à faire en France, ajoute le dirigeant, et des secteurs à développer où nous ne sommes pas encore, comme le monde de la franchise. Nous sommes présents dans l’hôtellerie-restauration, les liquides et spiritueux ou encore l’institutionnel avec plusieurs appels d’offres remportés. Nous voulons devenir encore plus experts, nous rendre plus visibles car nous sommes différents de la plupart de nos concurrents, en ayant aussi intégré la production." Sur un marché français stable, qui pèse entre 1 milliard et 1,2 milliard d’euros chaque année, le groupe angevin, qui se définit comme "une agence de conseil en objet média", entend bien gagner des parts supplémentaires. En s’adaptant aussi à une demande qui évolue. "De plus en plus d’entreprises souhaitent communiquer avec des produits qui ont du sens, analyse François Nourrit, de fabrication française voire européenne, en lien avec leur politique RSE."
