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Le groupe vendéen Briand construit une nouvelle usine de thermolaquage
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Le groupe vendéen Briand construit une nouvelle usine de thermolaquage

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Le groupe Briand, spécialisé dans la construction métallique, lance la construction d’un nouveau site de thermolaquage, à Beaurepaire en Vendée, qui doit être opérationnel début 2024. Inscrit dans la démarche d’écoresponsabilité de l’ETI vendéenne, le futur bâtiment utilise 100 poutres de réemploi provenant de l’ancienne usine Alstom de Nantes.

Le groupe Briand, concepteur et constructeur d'ouvrages hors site en métal, bois et béton, compte 2 500 salariés — Photo : Emmanuel Borderon

Le groupe familial vendéen Briand (2 500 salariés, 500 M€ de CA), concepteur et constructeur d'ouvrages hors site en métal, bois et béton, a lancé la construction de sa future usine de thermolaquage. Le bâtiment de 6 000 m² sortira de terre sur le site de la Souchais à Beaurepaire, en Vendée, pour une livraison fin 2023 et une entrée en production au 1er trimestre 2024. Le montant de l’investissement n’est pas communiqué.

Cette usine de peinture par thermolaquage a pour objectif d’assurer une qualité de finition optimale des éléments de structure des ouvrages du groupe Briand. Toutes les étapes du process seront fortement automatisées, du décapage des poutres à la pose de la peinture, en passant par la cuisson de cette dernière. Le choix du thermolaquage s’inscrit dans la démarche d’éco-responsabilité du groupe. Ce procédé de peinture permet, en effet, d’éviter le recours à des solvants pour la finition des pièces métalliques. Par ailleurs, les excès de peinture seront automatiquement récupérés pour repartir dans le circuit de production dans une optique de zéro déchet. Enfin, le four de cuisson sera alimenté en énergie par une chaufferie biomasse, utilisant des pellets issus des chutes de bois de l’usine Briand Bois, près d’Angers.

100 tonnes de poutres de l’usine Alstom réutilisées

Dans un contexte de forte hausse des matières premières et de décarbonation de la construction, Briand travaille, depuis plus d’un an, sur le réemploi de l’acier pour démontrer son potentiel de circularité. La construction de la nouvelle usine fournit une application. En effet, 100 tonnes de poteaux en acier vouées à la destruction ont été démontées d’une ancienne usine Alstom de Nantes. Une fois réusinés, ces éléments de structures agrémenteront la nouvelle charpente permettant une économie de 160 tonnes équivalent CO2. L’ETI vendéenne souhaite ainsi développer l’intégration du réemploi dans ses constructions et renforcer la décarbonation de son activité.

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